C’est le duel au sommet de la Pro A, et ce sera en apéritif de la 14ème journée ce soir à 19h30 (sur les antennes de Sport +).
Rencontre entre les leaders du championnat, duel fratricide entre les Monschau, avant-goût de la prochaine finale : tout les ingrédients sont réunis pour du grand spectacle.
Et le cadet des Monschau se confiait avant la rencontre au Républicain Lorrain. Extraits.
« Un match de reprise pas facile »
Et c’est le moins que l’on puisse dire. Après la trêve, Nancéiens et Gravelinois vont devoir rentrer de plain pied dans le match sous peine de perdre leur fauteuil de leader.
« Ce sera un match de reprise pas facile. On aurait aimé davantage de temps pour préparer, peut-être pas ce test, mais une rencontre entre deux équipes qui sont premières. Et ce n’est pas bénin. »
Les clés du match
« Défense et rebond, nous misons beaucoup sur ces deux secteurs traditionnels qui malmènent souvent notre adresse mutuelle. »
La constance dans l’effectif est selon lui le meilleur ingrédient pour parvenir à rester au top. La concurrence est rude, et s’il reconnaît que l’on peut réussir en changeant radicalement ses joueurs (comme Orléans), il préfère garder des valeurs sûres.
« Plusieurs de ces joueurs étaient susceptibles de partir ou ont été approchés par nos adversaires. Nous avons gardé la même philosophie de mélanger les jeunes et les anciens en tentant de faire revenir certains, comme Edwards. »
La Pro A dans le gratin européen ?
C’est en tous cas l’avis (spécialiste) de Christian Monschau qui pense franchement (c’est le cas de le dire) que le championnat français n’est pas si loin que cela du must espagnol.
« Je regarde attentivement tous les championnats européens. Notre ligue n’a rien à envier aux autres, au contraire. Nous sommes parmi les deux meilleures, devant l’Italie alors que grâce à l’argent, la Russie, la Turquie, la Grèce tirent toujours leur épingle du jeu. Mais nous ne sommes pas si loin de l’Espagne. On peut se retrouver en première ligne sans oublier l’Allemagne qui va nous accompagner. »
Quant à l’Euroligue que son frère Jean-Luc a dû quitter le cœur gros avant le Top 16, Kiki pense que la situation actuelle doit changer.
« Nous ne devrons pas avoir qu’une seule équipe qualifiée. Les instances européennes devraient automatiquement donner deux ou trois places à la France car je considère que notre championnat est la deuxième après celui de l’Espagne. Et là, ça changerait la donne pour notre basket. »