Betclic Elite : Monaco réagit pour reprendre l'avantage du terrain à l'ASVEL

Après le match 1, Pierric Poupet disait qu'il était souvent "dangereux de gagner avec un écart important" face à une équipe comme Monaco. Une théorie vérifiée ce jeudi puisque l'ASVEL s'est inclinée face à Monaco (77-94), avec un Théo Maledon étrangement maladroit, qui n'a pas réussi à peser sur ce match 2. Hormis Shaquille Harrison (17 points), personne n'a vraiment surnagé au sein d'une équipe villeurbannaise qui a perdu 17 ballons.

En face, Monaco devait se rassurer après une entame ratée. C'est désormais chose faite. Après une performance collective plus qu'aboutie, marquée par cinq joueurs qui ont dépassé la barre des 12 unités (Mathew Strazel, Jordan Loyd, Georgios Papagiannis, Jaron Blossomgame et Élie Okobo). Une performance qui devrait remobiliser l'équipe de Vassilis Spanoulis avant le match 3 qui aura lieu ce dimanche à 16h30 sur le Rocher, où la Roca Team tentera de conserver son avantage du terrain.

Des Monégasques princiers

À l'image du match 1, Monaco a peiné à démarrer en attaque, et est resté muet lors des 3 premières minutes, avant que Georgios Papagiannis ne soit bien trouvé deux fois de suite sous le cercle (4-4, 4e). Le Grec était dans tous les bons coups, en attaque comme en défense. Son passage sur le banc n'a pas coupé le rythme des Monégasques, qui ont pris le large sur un gros tir primé rentré par Mathew Strazel (19-7, 9e), qui conclut un run de 19-3 réussi par les visiteurs. Après un petit réveil de l'ASVEL incarné par Nando De Colo, auteur de 8 des 12 points villeurbannais dans ce premier quart, qui vit Monaco mener 21-12 à la fin de celui-ci.

Ensuite, Monaco a continué de dérouler, et a claqué un nouveau run de 11-2 pour creuser encore davantage l'écart en leur faveur. Disciplinés en défense, concentrés et efficaces en attaque, les hommes de Vassilis Spanoulis ont même pris 17 points d'avance sur un 3 points d'Élie Okobo (20-37, 16e). Le momentum ne sest pas inversé jusqu'à la pause, avec un écart au score qui a stagné, en restant au-dessus de la quinzaine d'unités.

Comme un symbole, la Roca Team a même pris sa plus grande avance de la soirée, sur un énorme step-back d'Élie Okobo derrière l'arc (28-47, 20e). Mais au-delà du score, c'est surtout l'écart d'évaluation qui fût frappant au moment de la mi-temps : 61-21 pour Monaco dans ce secteur...

Réveil trop tardif de l'ASVEL

Au retour des vestiaires, Villeurbanne se réveilla, et inscrit 8 points d'affilée sur un tir primé de David Lighty (36-47, 22e). Mais cette révolte fût rapidement matée par des Monégasques qui se sont tout de suite remis les idées en place. Ils répondèrent à leurs hôte par un nouveau run, de 7-0, avec une nouvelle fois un Papagiannis bien servi en alley-oop (36-53, 26e).

Bis repetita quelques minutes plus tard. Dans une LDLC Arena incandescante, l'ASVEL réalisa un nouveau rapproché, en défendant plus dur, en mettant plus d'intensité, et en courant davantage. Mais, comme en début de troisième quart, c'est bien Monaco qui paraissait au-dessus et a mieux terminé la période, sur un and one converti par Jordan Loyd (52-66, 30e).

Cette fois-ci, le momentum a définitivement tourné en faveur des Monégasques, qui ont profité de la maladresse de Villeurbannais qui ont encore perdu beaucoup trop de ballons bêtement. Alors qu'il restait encore 3 minutes, Élie Okobo a tué définitivement le match d'une nouvelle réussite à longue distance (61-81, 37e). Après une courte période de gestion des deux équipes, Monaco s'est finalement imposé sur le score de 77-94.

Monaco reprend l'avantage du terrain, et aura l'occasion de prendre les devants dans cette demi-finale des play-offs de Betclic Élite, ce dimanche 8 juin, à 16h30 à Gaston-Médecin.