Boris Diaw a expliqué clairement que l’équipe de France avait pour mission de travailler dans la peinture car les Italiens sont petits.
Il admet aussi que le but est d’être en forme sur la longueur du tournoi, et qu’il n’y avait pas de raison de forcer sur la blessure de Tony Parker ce soir. Enfin, il s’amuse de sa réputation d’éternel altruiste, une réputation qui lui a servi aujourd’hui.
« On a encaissé trop de paniers donc il a fallu qu’on revienne dans le match. Mais ils étaient chauds alors c’était difficile de les arrêter. En même temps, on savait aussi que c’était difficile pour eux de nous arrêter car ils sont petits en taille et on a pu jouer à l’intérieur ».
A-propos de la blessure de Tony Parker.
« Le but, c’est pas de se griller maintenant, la compétition est encore longue. Il a pris un petit coup, donc ça devait aussi sûrement le gêner pour ce soir. S’il avait été à 100%, il aurait continué à jouer. Mais ça ne veut pas dire que ça le gênera demain ».
« Comme on n’avait pas Tony, on a essayé de pilonner à l’intérieur. C’est sûr, il faut que j’en ai envie, il ne faut pas que je refuse le jeu quand il est orienté dans ce sens-là. Mais comme ça arrive sur certains matches et comme ça arrive sur les équipes qui donnent la consigne de ne pas aider parce que Boris il ne fait que des passes, ben si tu n’aides pas, je vais être tout seul et je ne vais pas chercher la passe là où il n’y en a pas ».