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Boulazac - Alexandre Ménard, premier fan de Tony Snell : "Il est tout le temps en train de dire merci"

Le promu Boulazac démarre sa saison ce 20 septembre avec une demi-finale de Supercoupe contre Monaco, finaliste de l’Euroleague. Une entrée en matière "contre le gratin du basket français" où le BBD n’a rien à perdre et, vue les ambitions de sa recrue phare Tony Snell, fera tout pour l’emporter.

Tony Snell © Boulazac Basket Dordogne

Le BBD n’a pas vécu une présaison facile. Le promu périgourdin a connu de nombreuses blessures au sein de son effectif, notamment de son arrière Hugo Robineau, et ne s'est entraîné qu’une seule fois avec l’effectif au complet. Sa première sortie, officielle, en Supercoupe de France, n’est donc a priori pas une date cochée sur son calendrier mais ce sera l’occasion, pour l’entraîneur Alexandre Ménard de “se frotter au gratin du basketball français” sur le court Philippe Chatrier de Roland-Garros.

Pour Tony Snell, le nouvel arrivant aux quasi 650 parties en NBA, ce sera déjà un événement pour remplir un de ses objectifs qu’il s’est fixé en évoluant, pour la première fois de sa carrière, hors des Etats-Unis : “Gagner un titre”. Certes, Boulazac est un promu dans cette ligue française extrêmement compétitive à 16 équipes mais celui qui arrive en terrain inconnu n’a pas froid aux yeux. Il veut “remporter le championnat” et “jouera pour cela” !

Tony Snell, un vétéran qui a tout à apprendre

Un état d’esprit conquérant donc, qui a dû plaire à son coach, mais pas seulement. Interrogé sur l’arrivée de l’ancien joueur des Bulls et des Bucks, Alexandre Ménard loue principalement ses qualités humaines : “Tony Snell est une meilleure personne qu’il est un bon shooteur à trois points ! Et il tire très bien à trois points, c’est pour vous dire la valeur humaine de ce garçon. Il est tout le temps en train de dire merci.

"On est très heureux de l’avoir, c’est une opportunité rare"

On aurait pu s’attendre à quelqu’un qui pourrait se la raconter de part ce qu’il a vécu par le passé. C’est absolument l’inverse”, raconte le patron du banc du BBD qui le décrit comme un “enfant entrant dans un magasin de bonbons et qui s’émerveille de tout”. Mais ne nous y trompons pas, ce sera sur les parquets que Tony Snell sera jugé. Pour l’heure, Alexandre Ménard confie qu’il “montre déjà des trucs sympas à l’entraînement”. “On est très heureux de l’avoir, c’est une opportunité rare”, partage-t-il.

Pour le principal intéressé, son adaptation pourrait cependant prendre un peu plus de temps, lui qui a “vécu un voyage long” a connu des “difficultés à récupérer”. “Physiquement, je me sens de mieux en mieux, de plus en plus fort”, ajoute le joueur de bientôt 34 ans. Hors de sa “zone de confort” et prêt à “apprendre de la culture basket française”, Tony Snell veut “être un leader de la défense, apporter [son] expérience et surtout [son] énergie dans cette équipe.

Propos recueillis à Roland-Garros, Paris.

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