Jelena Todorovic possède un solide parcours international, avec des expérience d'entraîneure à Fenerbahçe, en Australie et en équipe nationale grecque. Elle a également travaillé comme coach de développement personnel pour des joueurs d'élite tels que Giannis Antetokounmpo, Patty Mills, Josh Giddey et Nick Calathes.
A la question de savoir ce que représente pour elle d'ouvrir la voie en tant que femme entraîneur dans une ligue masculine, elle répond :
"Cela signifie beaucoup, car le sport a le pouvoir d'unir les gens et de briser les barrières qui vont bien au-delà du terrain. À mes débuts, peu de modèles me ressemblaient. C'est pourquoi j'assume cette responsabilité avec fierté. Si mon parcours peut montrer ne serait-ce qu'à une seule jeune fille que son rêve est réalisable, qu'il vaut la peine de se battre, alors j'ai déjà gagné. Je viens de Serbie, un pays où le basket-ball n'est pas seulement un sport, c'est un mode de vie, une religion, une part de notre identité. Tout comme le football au Brésil. Pour moi, le métier d'entraîneur n'est pas réservé aux hommes ou aux femmes ; il s'agit d'être la personne idéale pour ce poste. Et j'ai travaillé dur pour devenir cette personne. La Serbie, ancienne Yougoslavie, a produit certains des plus grands esprits du basket-ball mondial, avec une population de seulement 7 millions d'habitants. Je suis fier de porter cet héritage. Je suis ici non seulement en tant qu'entraîneur, mais aussi en tant que représentant de ma famille, de mon peuple et de mon pays. Et je suis pleinement déterminée à laisser une empreinte significative et durable sur le basket-ball brésilien, une empreinte qui dépasse les victoires et les défaites et touche au cœur de la communauté.
🏀 31 yaşındaki kadın koç Jelena Todorovic, Brezilya'nın en üst liginde Fortaleza Erkek Takımının baş antrenörü oldu.👩👏 pic.twitter.com/0hnSzBvOnu
— Hızlı Hücum (@hizlihucum) July 18, 2025
Ses premiers objectifs ?
« S'adapter à une culture différente, c'est clair. C'est le quatrième continent sur lequel je travaille, et chaque continent est unique. Le défi sera toujours de gagner la confiance des joueurs et de construire une équipe de A à Z. Mais je ne vois pas cela comme des obstacles, mais comme des privilèges. Notre idole européenne du basket et actuel entraîneur de Monaco, Vasilis Spanoulis, a récemment déclaré que ceux d'entre nous qui vivent de ce sport n'avaient pas à se plaindre, car nous avons fait de notre hobby un métier, et je suis tout à fait d'accord. C'est mon choix, mon rêve, et chaque jour, je suis reconnaissant de le vivre. »