« Je suis encore sidérée par l'audition d'hier (mardi) devant la DNCCG, qui a mis en doute la provenance des fonds de notre partenaire en raison de la non-réception à ce jour de ceux-ci sur le compte bancaire du Limoges CSP malgré une preuve de virement présentée. C'est ce qui a motivé la décision (de la DNCCG) de nous rétrograder.
Cela, dans l'absolu, je peux le comprendre. C'est la raison pour laquelle je me suis d'ailleurs portée garante des sommes à recevoir sur mon patrimoine personnel, comme nous l'avons fait à maintes reprises familialement depuis 20 ans (comme ces dernières semaines pour compenser le gel des subventions de certaines collectivités), mais ils (la DNCCG) n'en ont manifestement pas tenu compte.
Or, si les sommes mettent tant de temps à arriver, c'est bien parce que le clearing et toutes les modalités administratives et de contrôle nous permettant d'assurer la provenance des fonds et leur propreté sont en cours.
Jusqu'à lundi (27 mai), j'avais encore trois options. J'ai dû faire un choix. Il y avait deux offres. J'ai étudié celle de Monsieur Péluhet. Malheureusement, malgré mes nombreuses relances, il n'a jamais accepté de me présenter son projet à la fois sportif et économique pour le club. Et celle d'un chef d'entreprise étranger déjà propriétaire de plusieurs clubs de sport à l'international.
La troisième option, qui me semblait la plus viable et pérenne pour permettre le développement du club, a su me convaincre. Il s'agit de l'entrée d'acteurs locaux au capital social du Limoges CSP, couplée à l'arrivée d'un partenariat international avec une entreprise possédant des sociétés aux quatre coins du monde sur les six prochaines années minimum.
Nous mettons tout en oeuvre pour que les sommes prévues contractuellement avec notre partenaire arrivent dans les plus brefs délais et avant l'expiration du délai de huit jours. En cas de non-réception de celles-ci, nous arbitrerons entre les deux autres offres. »
Auparavant, le club avait fait part du communiqué ci-dessous :