C'est de 2009 à 2012 que Joffrey Lauvergne a stationné en Bourgogne. Un séjour qui lui a laissé de très bons souvenirs comme il le déclare au JSL :
« C’étaient mes premiers trophées en tant que professionnel. Malheureusement, on apprend à gagner en gagnant. Beaucoup de joueurs font de très grandes carrières et n’ont jamais la chance de remporter quelque chose. Donc je me rends bien compte de la chance que j’ai. À Chalon, ce qui avait été très excitant cette saison-là (2011-12), c’était d’avoir gagné les trois titres possibles en France. Je ne sais pas si cela a été refait depuis (...) La carotte, c’était l’Euroleague. On avait réussi à décrocher notre ticket. »
Il faut rappeler que Joffrey Lauvergne avait quitté l'Elan en pleine saison, après l'élimination en Euroleague, pour enchaîner Valence et le Partizan Belgrade, un club qu'il a tatoué sur la peau.
« C’est la vie. Je me suis nourri de tout le positif que j’ai pu avoir. Bien sûr, ce n’est pas très agréable pour un gamin qui a 19 ou 20 ans de claquer la porte en pleine saison en disant : “Ici, je ne vais pas progresser comme j’aimerais. Je n’arriverai pas à atteindre le niveau que je peux atteindre de cette manière-là. Donc je vais aller ailleurs.” C’est une position qui n’est pas évidente ni très agréable. Après ça, tu as intérêt d’assurer. Donc c’était à la fois ambitieux et risqué. Finalement, c’était le mieux qui pouvait m’arriver. »
A l'occasion de ce match contre l'ASVEL, l'Elan Chalon va inaugurer au Colisée un couloir en l’honneur de tous les joueurs formés à Chalon et draftés en NBA, et aussi le maillot du Suisse Thabo Sefolosha va être retiré. Mais Joffrey Lauvargne aurait apprécié un temps supérieur entre le match d'Euroleague joué et perdu à Athènes face au Panathinaikos, vendredi, et celui-ci de Betclic Elite.
« On ne peut pas dire qu’on survole le championnat de France. Donc bien sûr on est mobilisé, indépendamment du fait que l’on joue vendredi à 21 heures. Peu importe que ce soit la faute de la LNB ou de l’Euroleague, le fait de rejouer dès dimanche à 14h30, je trouve ça moyen… Mais bon, même avec un seul match dans la semaine, cela n’aurait pas été facile de jouer à Chalon. On fera de notre mieux. On est habitué. »