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Championnat Espoirs – Une nouvelle analyse par équipe et par joueurs (1e partie): Le sans-faute de Cholet, la révélation Hugo Benitez

En octobre dernier, nous avions réalisé une première analyse du championnat Espoirs, des équipes le disputant et des joueurs les plus emblématiques y évoluant (à voir ICI ). Aujourd’hui, alors que ce championnat est stoppé définitivement suite à la pandémie de coronavirus, nous vous proposons un deu

En octobre dernier, nous avions réalisé une première analyse du championnat Espoirs, des équipes le disputant et des joueurs les plus emblématiques y évoluant (à voir ICI ).

Aujourd’hui, alors que ce championnat est stoppé définitivement suite à la pandémie de coronavirus, nous vous proposons un deuxième bilan de cette joute.

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Certaines équipes (comme Bourg-en-Bresse, Strasbourg, Gravelines-Dunkerque, Orléans, Boulazac) ont fait un joli bond en avant dans le classement depuis notre premier point, d’autres au contraire (Roanne, Pau-Lacq-Orthez, Boulogne-Levallois, Limoges…) ont suivi le chemin inverse. Et il en va de même pour les joueurs : certains ont stagné, d’autres éclos, plusieurs sont blessés, quelques-uns ont changé de club, certains décoivent.

Voici donc un point par club (dans l’ordre du classement au soir de la 25e journée – les statistiques des joueurs ont, elles, été arrêtées après la 23e journée), avec un éclairage sur les joueurs majeurs de chaque équipe et ceux à suivre dans le futur.

Dans cette première partie, les trois équipes de tête du championnat Espoirs. La suite en cinq parties dans les jours qui viennent.

1er – Cholet (25v-0d)

Photo : Cholet Basket

Le « record » de Cholet Basket parle de lui-même : le club des Mauges plane loin au-dessus des autres dans le championnat Espoirs, gagnant ses matchs avec un écart moyen tout proche des 22 points. Et il n’aura tremblé que deux fois, contre Pau-Lacq-Orthez (77-75) et contre Châlons-Reims (79-76). Meilleure attaque (87,3 points) et meilleure défense (65,5 points), Cholet a en outre redressé la barre à trois-points depuis notre première intervention (33,0 % contre 29,2 %, avec une meilleure sélection de tirs : 23,0 par match contre 26,2) et aux balles perdues : 16,7 tout de même contre 17,3. Bref, il n’y avait que le coronavirus pour arrêter la marche en avant des jeunes Choletais.

Les joueurs majeurs

Hugo Robineau (19 ans, 1,92m, poste 1)

Ses stats : 17,7 points à 61,0 % aux tirs, 4,0 rebonds, 7,4 passes, 22,4 d’éval (11 matchs)

Photo : Cholet Basket

Continuant sur un rythme pétaradant, même si un peu moins ronflant qu’à son début de saison, le meneur a connu un coup d’arrêt après la 10e journée, blessé à l’épaule. Depuis, il n’est réapparu que lors de la 16e journée (16 points, 22 d’évaluation). Très précis dans le shoot de près, il a un peu amélioré son pourcentage à trois-points, qui reste médiocre : 28,0 %. Et sa moyenne de balles perdues ne s’est pas améliorée (4,1 contre 3,5 en début de saison), la faute à une épouvantable « performance » contre Pau-Lacq-Orthez : 10 balles perdues !

S’il parvient à conserver la santé, il devrait avoir sa chance en Jeep Élite la saison prochaine.

Quentin Ruel (20 ans, 2,02m, poste 2)

Ses stats : 15,0 points à 44,3 % aux tirs, 5,4 rebonds, 2,0 passe, 16,9 d’éval

Peu impacté par l’absence de son meneur fétiche, le grand arrière choletais a continué sur sa lancée tout au long de la saison, avec deux petites différences seulement : moins de contres (0,5) et un peu plus de balles perdues (1,3). Mais le joueur de 1999 reste très propre et un pion essentiel du dispositif choletais.

Les joueurs à suivre

Yoan Makoundou (19 ans, 2,04m, poste 4)

Ses stats : 15,2 points à 57,1 % aux tirs, 5,8 rebonds, 2,0 passes, 17,2 d’éval

Il a continué à progresser depuis le début de la saison, améliorant pratiquement toutes ses statistiques, à l’exception du pourcentage aux lancers francs (60,9 % sur la saison). Mais il ne perd plus que 2,1 balles au total (contre 3,0 sur les quatre premiers matchs). Il a été récompensé de son travail par cinq apparitions en Jeep Élite pour 3,6 minutes et 0,6 point.

Florian Léopold (19 ans, 2,04m, poste 4-5)

Ses stats : 14,0 points à 54,1 % aux tirs, 7,8 rebonds, 1,4 passe, 15,5 d’éval

Déjà très performant en début de saison, il a réussi une perf’ majuscule contre Orléans : 30 points (11/13 aux tirs), 7 rebonds, 2 contres, 36 d’éval ! Il passe rarement au travers (juste un 0 d’éval contre Gravelines-Dunkerque), mais il doit soigner ses deux faiblesses : les balles perdues (3,3 dont 7 contre Chalon-sur-Saône) et le tir à trois-points – il n’en a pris que 6 sur la saison, pour une seule réussite.

2e – Bourg-en-Bresse (20v-6d)

La JL continue de dégainer plus vite que son ombre : en shootant à 50,5 % dans le champ, elle marque 86,0 points par match, seul Cholet faisant mieux en la matière. Le tout avec un jeu collectif très propre : 22,0 passes décisives pour, quand même, 19,2 balles perdues. Mal embarquée à trois-points en début de saison (30,5 % en 4 matchs), la « Jeu » a, si l’on peut dire, rectifié le tir : 37,3 % sur 22,8 shoots longue distance par match. La vie est un peu plus difficile pour les jeunes pousses bressanes depuis qu’Hugo Benitez a été « promu » en Jeep Élite (4 défaites sans lui), mais ils sont nombreux à tirer leur épingle du jeu (sans mauvais jeu de mots), comme Johan Randriamananjara (vu à 16 reprises en Jeep Élite) ou Tom Dary-Sagnes, en sus des joueurs cités ci-dessous.

Les joueurs majeurs

Hugo Benitez (18 ans, 1,88m, poste 1)

Photo : JL Bourg

Ses stats : 13,0 points à 51,2 %, 3,6 rebonds, 7,4 passes, 19,1 d’éval (en 13 matchs)

Incroyable progression que celle du jeune meneur, qui depuis la 12e journée (à deux exceptions près) « déserte » le championnat Espoirs, tout bêtement parce qu’il est devenu meneur titulaire de l’équipe pro ! Et ce avec bonheur : en 10 minutes, il marque 2,7 points, fait 2,0 passes et génère 4,3 d’éval. En Espoirs, ses performances se sont améliorées au long de sa saison et il la termine à 37,2 % à trois-points après l’avoir commencée à 8,3 %…

Pas sûr qu’on le revoit en Espoirs…

Thomas Van Ounsem (20 ans, 2,05m, poste 4)

Ses stats : 15,1 points à 54,1 %, 7,,0 rebonds, 2,2 passes, 18,0 d’éval

Appelé une seule fois en Jeep Élite bien que JFL (il est en France depuis 2015, à Antibes d’abord, à Bourg ensuite), l’intérieur belge a toutefois démontré qu’il ne manquait pas de qualités. Certes, après un début de saison en fanfare (17,0 points, 9,0 rebnds, 22,8 d’éval), il est légèrement rentré dans le rang, mais il a nettement amélioré son tir à trois-points (39,4 % contre 16,7 % en début d’exercice). Et il a démontré lors du camp LNB réservé aux Espoirs qu’il figurait parmi les meilleurs de cette manifestation : 20,5 points, 3,0 rebonds, 3,5 passes, 18,0 d’éval. On est curieux de voir à quel niveau il jouera la saison prochaine.

Mbaye Ndiaye (20 ans, 2,03m, poste 3)

Ses stats : 15,6 points à 51,6 %, 6,6 rebonds, 2,4 passes, 18,5 d’éval

Comme son compère Van Ousem, le grand ailier sénégalais connaît une saison pleine, avec des statistiques complètes. S’orientant vers le poste 3 après avoir démarré en 4, le joueur peine toutefois à vraiment s’écarter : 24,7 % à trois-points. Et il perd encore un peu trop de ballons, 2,9 par match. Mais, malgré son statut de non-JFL (il le sera la saison prochaine), il est entré deux fois cinq minutes en Jeep Élite. Et il a survolé le camp LNB : 24,5 points (74,1 % aux tirs dont 55,6 % à trois-points !), 4,0 rebonds, 3,5 contres, 32,5 d’éval. Il n’a plus rien à faire au niveau Espoirs, où il finit du reste sa dernière année.

Les joueurs à suivre

Arthur Simon (18 ans, 2,01m, poste 4)

Ses stats : 8,3 points à 44,9 %, 4,2 rebonds, 0,8 passe, 8,8 d’éval

Si ses stats sont un peu en retrait depuis le début de la saison, le jeune intérieur ne s’en est pas moins imposé dans la rotation burgienne, jouant 23,4 minutes par match. Et son adresse reste impressionnante : 18/20 aux lancers francs, 42,5 % à trois-points. Lui reste à se montrer plus précis près du cercle (45,6 % à deux-points), ce qu’il réussira sans doute lorsqu’il se sera étoffé physiquement.

Corentin Falcoz (16 ans, 1,89m, poste 2)

Ses stats : 7,3 points à 54,1 %, 2,1 rebonds, 1,6 passe, 8,0 d’éval

Le tout jeune meneur-arrière a mené une saison de toute beauté, se montrant de plus en plus complet au fil de l’année, à peine freiné par une blessure en début d’exercice. Il est toujours très précis aux tirs (54,7 % dont 46,8 % à trois-points sur 3,4 tentatives par match) et s’est bien amélioré aux lancers francs : 66,7 % contre 49,3 % en début d’exercice. À suivre.

3e – Strasbourg (20v-6d)

Photo : SIG Strasbourg

Après une entame de saison chaotique (3 défaites lors des 5 premiers matchs), la SIG a redressé la barre, présentant désormais un bilan des plus positifs. Troisième défense du championnat (70,6 points), le club alsacien est également présent de l’autre côté du terrain. Avec 78,3 points marqués, il est 4e attaque. C’est là que l’équipe a réussi son redressement, elle qui n’en marquait que 69,0 au bout de quatre journées. Une adresse en hausse explique bien évidemment cette progression : 45,2 % aux tirs (41,3 % en début de saison) et 66,7 % aux lancers francs (59,2 % au début de saison). Autre explication, une bien meilleure gestion de la balle : de 20,3 balles perdues sur les 4 premiers matchs, la SIG est passée à 16,7 sur toute la saison jusqu’à aujourd’hui. Le résultat, c’est une deuxième place ex-aequo au classement, répondant aux objectifs affichés en début de saison (« dans les quatre premiers »).

Les joueurs majeurs

Clément Frisch (18 ans, 1,99m, poste 4-3)

Ses stats : 11,8 points à 57,5 %, 4,4 rebonds, 1,8 passe, 13,2 d’éval

Photo : SIG Strasbourg

Longtemps blessé en cours de saison (16 matchs joués), le jeune ailier s’est rapproché du cercle au fil de l’exercice, délaissant quelque peu le shoot à trois-points (35,0 % sur 1,3 tentative). Parfois bon passeur (cinq matchs à 3 passes ou plus), il devient de plus en plus performant dans la raquette (près de 8 rebonds par match sur ses quatre dernières parties). Ses progrès la saison prochaine seront intéressants à suivre.

Quentin Klingelschmitt (19 ans, 2,07m, poste 4/5)

Ses stats : 14,5 points à 56,5 %, 4,9 rebonds, 1,9 passe, 15,3 d’éval

Après un début cahin-caha, l’intérieur alsacien a pris son rythme de croisière passée la 10ejournée, claquant même un 42 d’éval (29 points à 12/13, 9 rebonds, 4 passes) contre Boulazac ! Agressif (3,7 fautes provoquées), il joue juste (2,1 balles perdues, 55,4 % aux tirs) mais ne tente quasiment jamais sa chance derrière l’arc : une réussite pour six tentatives en tout et pour tout sur la saison.

Lucas Beaufort (17 ans, 1,90m, poste 1)

Ses stats : 8,3 points à 40,2 %, 3,7 rebonds, 3,5 passes, 10,9 d’éval

Il a vraiment fait son trou dans l’équipe alsacienne, passant plus de 25 minutes par match sur le parquet. Fort intercepteur (2,6), il noircit toutes les colonnes. Son axe de progression est le même qu’en début de saison, l’adresse extérieure. Avec 23,1 % à trois-points, il ne peut que faire mieux. Tout comme aux lancers francs (61,4 %).

Le joueur à suivre

Essome Miyem (18 ans, 2,10m, poste 5)

Ses stats : 12,7 points à 53,8 %, 6,7 rebonds, 1,5 passe, 14,3 d’éval

S’il s’est montré dominant par intermittence en Espoirs, le frère de l’internationale Endy Miyem a aussi pu effectuer ses premiers pas en Jeep Élite, appelé à 10 reprises dans l’élite, pour 6 minutes par match et un rendement très honorable : 2,3 points, 0,8 rebond, 2,3 d’éval. Avec le centre de formation, il s’est surtout montré régulier autour des 15 d’évaluation sur la fin de saison. En progrès aux lancers francs (64,5 % contre 50,0 % en début de saison) et plus encore aux balles perdues : 2,4 contre 4,5 en début de saison. En s’étoffant physiquement, il va devenir dur à jouer à ce niveau.

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Certaines équipes (comme Bourg-en-Bresse, Strasbourg, Gravelines-Dunkerque, Orléans, Boulazac) ont fait un joli bond en avant dans le classement depuis notre premier point, d’autres au contraire (Roanne, Pau-Lacq-Orthez, Boulogne-Levallois, Limoges…) ont suivi le chemin inverse. Et il en va de même pour les joueurs : certains ont stagné, d’autres éclos, plusieurs sont blessés, quelques-uns ont changé de club, certains décoivent.

Voici donc un point par club (dans l’ordre du classement au soir de la 25e journée – les statistiques des joueurs ont, elles, été arrêtées après la 23e journée), avec un éclairage sur les joueurs majeurs de chaque équipe et ceux à suivre dans le futur.

Dans cette première partie, les trois équipes de tête du championnat Espoirs. La suite en cinq parties dans les jours qui viennent.

1er – Cholet (25v-0d)

Photo : Cholet Basket

Le « record » de Cholet Basket parle de lui-même : le club des Mauges plane loin au-dessus des autres dans le championnat Espoirs, gagnant ses matchs avec un écart moyen tout proche des 22 points. Et il n’aura tremblé que deux fois, contre Pau-Lacq-Orthez (77-75) et contre Châlons-Reims (79-76). Meilleure attaque (87,3 points) et meilleure défense (65,5 points), Cholet a en outre redressé la barre à trois-points depuis notre première intervention (33,0 % contre 29,2 %, avec une meilleure sélection de tirs : 23,0 par match contre 26,2) et aux balles perdues : 16,7 tout de même contre 17,3. Bref, il n’y avait que le coronavirus pour arrêter la marche en avant des jeunes Choletais.

Les joueurs majeurs

Hugo Robineau (19 ans, 1,92m, poste 1)

Ses stats : 17,7 points à 61,0 % aux tirs, 4,0 rebonds, 7,4 passes, 22,4 d’éval (11 matchs)

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Photo d’ouverture : JL Bourg

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