Stop ou encore ? La décision de Charles Kahudi n’est pas arrêtée. Mais cela ne sera pas à l'ASVEL, qui a officialisé son départ ce mardi 1er juillet.
Arrivé il y a dix ans à Villeurbanne, où il a remporté quatre titres, deux Coupes de France et une Leaders Cup, le capitaine de l’ASVEL (1,99 m, 39 ans le 19 juillet) a vécu une fin de contrat très difficile, ne disputant que 20 des 79 matches de la saison. L’Homme a partagé son sentiment dans un entretien au Progrès.
« Cette fin n’est clairement pas celle que j’avais imaginée. Comme tout le monde, on souhaite terminer sur le parquet avec les copains, le maillot sur le dos et un titre. Ce n’est pas la fin espérée, mais c’est la vie. On veut tous finir sur une belle note mais ce n’est pas évident dans le sport et cela nous rappelle qu’il faut savourer chaque victoire quand c’est le cas. (...) La saison avait bien commencé mais malheureusement une blessure (NDLR : pubalgie) m’a écarté des parquets pendant plusieurs mois. Il y avait forcément de la frustration, mais j’ai réussi à revenir quelques semaines avant les play-offs et à retrouver le rythme pour m’entraîner. (...) Le coaching staff estimait que je n’étais pas encore prêt et qu’il me laissait le temps pour revenir au mieux. (...) J’espérais jouer les derniers matches, j’ai fait le maximum pour être prêt. »
Merci Chuck 👑 pic.twitter.com/zJ2bt4pcse
— LDLC ASVEL (@LDLCASVEL) July 1, 2025
Le champion d’Europe 2013 n’écarte pas l’idée de poursuivre dans un autre club la saison prochaine. Mais cela serait-il forcément dans la région lyonnaise, où sa famille est bien installée ?
« Après dix ans dans une ville, forcément on s’y projette. Ma famille et moi nous plaisons ici et c’est le plus important. Mon épouse travaille depuis plusieurs années dans la même entreprise, nous sommes contents des établissements qui accueillent nos trois enfants, ma fille aînée qui avait un an à mon arrivée à Lyon rentrera d’ailleurs au collège en septembre. Donc un bel équilibre y a été trouvé. C’est une ville que j’aime et qui est un joli chapitre de ma vie. Maintenant, seul l’avenir nous dira. J’ai appris avec le temps que les choses évoluent et que le plus important est de rester fidèle à ses valeurs. Dans les miennes, la famille est essentielle alors je m’assurerai toujours que, quels que soient les choix à prendre, cela nous conviendra. Concernant le terrain, si j’ai des opportunités ailleurs, bien évidemment que je les considérerai. Quand on a la chance de faire un métier passion, l’important est de bien finir avant de se projeter sur la suite. Si la tête le veut et si le corps le permet, il faut le faire avant d’avoir des regrets. Aujourd’hui, je n’ai pas de doutes, je me sens bien physiquement, j’ai encore l’envie de donner et surtout de transmettre. Bien évidemment, le rôle évolue avec les années, mais le cœur et la passion sont encore intacts. »