Jusque là, Chris Clemons avait joué uniquement en NBA (32 matches), en G-League et en Chine, et pour sa première expérience européenne, il cartonne. 27 points contre Monaco et 30 contre Le Mans pour ses deux dernières sorties, 17,4 points en moyenne. Il s'est exprimé dans L'Est Républicain sur son adaptation rapide :
"Bien sûr, il y a quelques petites différences, notamment avec le jeu pratiqué en G-League. Mais en définitive, c’est toujours du basket. En tout cas, l’adaptation n’a pas été compliquée, en ce qui me concerne. Dans ma carrière, j’ai déjà joué dans beaucoup d’endroits différents, j’ai vécu des expériences différentes et ça a toujours été facile pour moi de m’adapter. Il n’y avait donc aucune raison que ce soit différent en France."
Chris Clemons a été plutôt recruté comme 2 mais depuis le départ inopiné de Frank Mason, il est passé en meneur de jeu.
"D’abord, je voudrais dire que j’ai aimé jouer avec Frank.. Je pense que nous avons plutôt fait du bon travail ensemble. Concernant le poste de meneur, vous savez, c’est mon poste naturel. À Nancy, le coach souhaitait que je joue au poste 2 pour joueur aux côtés de Frank. Mais le fait de rebasculer au poste de meneur ne nécessite aucun ajustement pour moi. C’est ce que j’ai fait toute ma carrière."
Le journaliste lui fait remarquer qu'il prend des shoots bien au-delà des 6,75m. Sa réponse :
"Disons que j’ai beaucoup travaillé pour être capable de le faire. Il faut surtout beaucoup de confiance en soi. Mais je trouve ça très intéressant dans le sens où cela ouvre le jeu pour mes coéquipiers. Ça facilite l’exécution des systèmes de jeu, car ça étend les défenses. Souvent, les joueurs préfèrent lorsqu’il y a plus d’espace pour attaquer. Je pense que la capacité à tirer de loin est susceptible d’améliorer le jeu offensif de l’équipe."