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Chus Mateo (Real Madrid) : "Pozzecco a donné un nouveau look à son équipe"

C'est LE match de gala de l'année pour l'ASVEL avec la réception à la LDLC Arena du Real Madrid, ce jeudi à 20h.

©Euroleague

Même privé de Guerschon Yabusele, Gabriel Deck, Rudy Fernandez, et Mario Hezonja, le Real Madrid demeure un monstre à mille pattes, qui n'a connu qu'une seule défaite en seize journées -d'un seul point au Fenerbahçe- et qui vient de passer 16 points au Partizan, 14 à l'Etoile Rouge et 15 au Bayern après avoir battu les deux équipes grecques, le Panathinaikos et Olympiakos.

Evidemment, le coach du Real, Chus Mateo, affirme qu'il respecte son adversaire même si celui-ci se retrouve à l'autre bout de l'échelle avec 2 victoires et 14 défaites et une impossibilité chronique de s'imposer dans ses murs.

"Pozzecco a donné un nouveau look à son équipe, plus de motivation, assure t-il. Ils ont de bons joueurs. Nous allons sûrement trouver des équipes qui voudront battre l'actuel champion d'Europe. Je m'attend à un match compliqué car nous jouons à l'extérieur contre un adversaire qui s'améliore. Nous devrons être prêts à jouer un match différent de ceux que nous avons joués, mais nous essaierons de faire de notre mieux, d'être intelligents, de faire peu d'erreurs en attaque et de jouer une bonne défense."

Voici un commentaire un peu convenu, même si Chus Mateo a raison d'insister sur le fait que son équipe, qui mène également la danse dans le championnat national avec 14 victoires en 15 journées, a une cible dans le dos.

"Nous sommes toujours face à un adversaire motivé et encore plus dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, car on remarque qu'ils veulent jouer yeux dans les yeux avec le Real Madrid, et s'il y a une chose que nous avons fait, c'est de respecter l'équipe adverse. Il est plus facile de bâtir sur la victoire que de bâtir sur la défaite. Avoir un certain matelas vous donne la tranquillité d’esprit. La seule chose que nous faisons, c'est de nous positionner au sommet. Au Real Madrid, on ressent toujours la pression car il y a beaucoup de gens qui veillent sur nous et nous le comprenons parfaitement."

Pour se donner du courage, les Villeurbannais peuvent se souvenir qu'ils avaient opposé une belle résistance au Real la saison dernière à l'Astroballe avant de baisser pavillon, 71-75.

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