On ne peut pas gagner un match de ce niveau quand on affiche une adresse générale de 28,2% avec un 5/21 à trois-points et seulement 2 paniers réussis sur 25 pour la paire Ines Pitarch-Granel/Stella Kessler ! C'est la leçon qu'il faut tirer de cet échec alors que les filles d'Aurélie Bonnan sont combattives et disciplinées. Et elles peuvent espérer faire beaucoup mieux si elles règlent un peu (beaucoup) la mire. Ne mésestimons pas toutefois la valeur de cette équipe australienne qui peut viser le podium.
D'ailleurs, ce troisième et dernier match de poule n'a pas déçu entre deux équipes athlétiques et qui jouent vite. Le premier quart-temps a été plutôt français avec Sarah Cissé à 11 points et 7 rebonds sur ses 13 premières minutes de jeu. C'est ainsi que les Bleuettes ont mené 14-7 et encore d'un point (25-24) à la 10e minute.
La deuxième période a été plutôt à l'avantage des Aussies portée par Monique Bobongie (11 points). Et même si l'adresse des deux côtés n'était pas fameuse, les Australiennes avaient un petit bénéfice à la mi-temps (35-38) grâce à quelques trois-points (5 à 2 au total).
Les Australiennes ont continué de faire la course en tête avec une pointe à 54-44 ; les Françaises étaient vraiment trop maladroites, y compris sur des layups (2/16 à ce moment-là pour la paire Ines Pitarch-Granel/Stella Kessler). Tout le contraire des Aussies qui avaient trouvé un bon rythme offensif.
La gabegie offensive va se poursuivre. C'était dans les têtes docteurs (n'est-ce pas Ines Pitarch-Granel ?). La France a ainsi compté un moment 13 points de retard (52-65). Malgré ses choix de un-contre-un douteux, son bon travail défensif va pourtant lui permettre de caresser l'espoir d'un retour miraculeux sur un trois-points de Stella Colas à 44 secondes du buzzer (66-69). Mais un airball de Nell Angloma à la même distance va définitivement condamner ses chances.
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