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Craig Randall, le shooteur fou de Cholet

Le Courrier de l'Ouest révèle un chiffre assez dingue : le nouvel Américain de Cholet Basket, Craig Randall II, prend un shoot toutes les 31 secondes en Basketball Champions League.

©FIBA

Cholet était en mal de scoreurs. Il en a déniché un qui bat tous les records. En Betclic Elite, Craig Randall utilise en moyenne 17,8 cartouches par match. Et lors des cinq matches où il était sur le terrain, le club des Mauges en a gagné trois ; les deux échecs étant contre Bourg et l'ASVEL

"Sur le banc, tous ses coéquipiers l’encourageaient à shooter à nouveau », révèle le coach Laurent Vila dans le quotidien du Maine-et-Loire. « Shooter fait partie des choses qu’un joueur de ce talent a en tête. On n’est pas comme lui, on est davantage sur la raison. Lui, il a ce grain de folie et cette énorme confiance que nous cherchions... Il a changé la mentalité de l’équipe qui, avant son arrivée, pensait ne plus pouvoir gagner. »

L'Américain donne son "secret".

"Quand j’étais jeune, mon père a consacré beaucoup de son temps à m’aider à travailler mon tir en suspension. Il a insisté sur les bases. Ensuite, à l’université puis chez les pros, j’ai toujours joué meneur et tiré. » La référence : Stephen Curry. « C’est le meilleur tireur de tous les temps... et il rate tout le temps des tirs, mais retente sa chance. Rater fait partie du jeu et je ne pense jamais à mes échecs. Le prochain sera dedans, c’est ma mentalité ! ».

La réussite n'est pas pour l'instant excellente. L'Américain a commencé dans le championnat de France par neuf tirs ratés à trois-points contre Bourg et son taux de réussite sur cinq matches de Betclic Elite est de 37,1% dont 27,3% à trois-points pour 17,0 points. Il a davantage trouvé la cible en BCL : 42,2% et 37,5% derrière l'arc pour 18,0 points sur 3 matches.

Ce mercredi soir, Cholet Basket joue gros lors du match 3 des Play-In contre les Italiens de Sassari avec une qualification pour le top 16. Et il aura besoin des points de son shooteur fou.

"Je vais continuer à tirer, mais mon but est de faire monter mon pourcentage de réussite à 3 points entre 37 et 40 %, promet-il C’est une question de rythme. En tout cas, pour ce match face à Sassari, on partage le même objectif : gagner. Je ferai ce que j’ai à faire pour aider l’équipe : tirer de loin, aller au lay-up... ou distribuer une passe. »

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