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Dario Gjergja, légende d'Ostende : "Coacher un jour en Euroleague ou en Eurocup serait un rêve pour moi"

©FIBA

Ce lundi, le Belgo-Croate Dario Gjergja, 48 ans, qui est par ailleurs le sélectionneur de l’équipe nationale belge va prendre part face à Anvers à sa 13e finale de playoffs consécutive comme coach du Filou Ostende.

C'est en 2011 que Dario Gjergja est arrivé à Ostende en provenance de Liège après avoir été assistant dans son pays et à Perm, en Russie. Depuis, il n'a pas bougé.

”Non, ce n’est pas une question de facilité ou de zone de confort, déclare t-il à La Dernière Heure. Ces dernières années, j’aurais pu partir mais j’ai choisi de rester d’abord pour des raisons familiales (NdlR : sa fille étudie l’économie à l’université de Gand). Et je suis vraiment très heureux ici à Ostende. Cette ville ressemble un peu à Zadar, ma ville natale. J’adore vivre en bord de mer, me balader ou courir sur la plage. Et sportivement, je ne ressens aucune lassitude. Je reste guidé par l’envie de faire du mieux possible chaque année. Je ne m’occupe pas du passé et regarde toujours vers l’avant. Mon challenge est de pouvoir confirmer nos ambitions chaque saison tout en permettant à de jeunes talents de se développer et gagner des trophées. Voir des joueurs heureux de soulever leur premier trophée, c’est aussi grisant en tant que coach. J’ai encore un an de contrat à Ostende donc je ne dois pas forcément partir. Cela dépendra aussi des opportunités venant de l’étranger. Coacher un jour en Euroleague ou en Eurocup serait un rêve pour moi.”

Le coach balaye du revers de la main l'idée qu'Ostende possède une puissance financière qui le met à l'abri de la concurrence.

”Quand j’entends cela, ça me fait rire car ce n’est pas la réalité. J’invite les gens à aller revoir la composition de l’équipe ces quatre dernières années. Ils seraient choqués du montant de notre masse salariale. On travaille actuellement avec l’un des plus petits budgets que j’ai connus depuis que je suis ici. On s’efforce juste d’assembler au mieux les bonnes pièces du puzzle. Construire et développer la meilleure équipe possible avec nos moyens, c’est mon job. Les gens en ont marre de voir Ostende gagner. S’ils veulent penser de la sorte pour se donner satisfaction, c’est leur problème.”

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