Edon Maxhun a porté en trois saisons les maillots du Portel, de Strasbourg et de Gravelines avec des crochets par Scafati en Italie et le Pinar Karsiyaka en Turquie. Revenir en France était pour lui une aubaine.
"La France me convient parfaitement. Il est facile d'y jouer et le championnat est bon. J'aime aussi le pays et la culture française. C'est facile de vivre dans le nord de la France et j'y ai toujours été très heureux. La Belgique et les Pays-Bas sont tout près, donc beaucoup de gens parlent aussi anglais. En France, les différences culturelles entre les équipes sont également faibles, l'adaptation à une nouvelle équipe est donc relativement facile. Bien sûr, il y a des différences et chaque équipe a sa propre façon de faire, ses propres priorités et sa propre culture. Les plus grandes différences se situent entre les pays. Les différences entre les équipes françaises ne sont pas si importantes."
Le meneur de jeu des Wolfpacks est actuellement le meilleur marqueur de l'équipe gravelinoise (12,9 points) à égalité avec Gauthier Denis, et le deuxième meilleur passeur (3,3 passes décisives).
"On est généralement choisi pour intégrer une nouvelle équipe en fonction du temps de jeu. Cet été, lors de ma discussion avec l'entraîneur (NDLR : Jean-Christophe Prat) il m'a assuré qu'il me laisserait carte blanche pour exploiter pleinement mon potentiel. Jusqu'à présent, tout ce que nous avions convenu s'est avéré exact. Personnellement, je suis satisfait et j'ai remporté quelques succès, mais il y a toujours une marge de progression."
Le BCM n'a remporté que deux de ses neuf premiers matchs, mais Edon Maxhuni est optimiste.
"Nous avons une bonne équipe, mais nous traversons une période difficile, principalement à cause des blessures. Nous n'avons pas encore disputé un seul match avec l'effectif au complet. Nous avons de bons jeunes joueurs et des joueurs plus expérimentés, et lorsque tous les joueurs seront rétablis, une équipe capable de gagner se dessinera sans aucun doute."
Le match contre la France ne manquera pas de sel pour Edon Maxhuni et attention à l'excès d'optimisme du côté des Français.
"Mes coéquipiers m'ont demandé contre qui on jouait, et quand j'ai dit la France, ils ont ri et m'ont dit qu'on n'avait aucune chance. Ce serait bien d'empocher une victoire."