Frédéric Fauthoux : "Nous avons réalisé une grosse performance. On connaissait l’enjeu : la qualification pour nous mais aussi pour la Croatie, qui est désormais éliminée. Jouer dans cet environnement nous nous y étions préparés et ce sont des choses que nous avions envie de vivre dans une carrière de joueurs et de coach. Le groupe a été très sérieux en affichant beaucoup de sérénité et nous avons obtenu ce que nous étions venus chercher. La solidarité défensive et l’intensité étaient présente pendant 40 minutes et je suis très satisfait du contenu. C’était un vrai test pour tout le monde. Nous avons besoin de continuer à créer des automatismes, une identité et le dernier match devant notre public à Orléans sera l’occasion de le faire (...) Nous avons bien défendu tout le match. Peut-être pas contre (Mario) Hezonja. Même s'il a joué individuellement, il a fait du bon travail, l'essentiel était qu'il n'a pas marqué de paniers à trois-points. On a mieux contrôlé le ballon en deuxième mi-temps."
Elie Okobo : "C'était un grand match. Ce n’était pas du tout facile de jouer ici. C'était un match de qualification important pour la Croatie. Nous sommes venus bien préparés, notre équipe s'est très bien comprise pendant le match, nous avons été agressifs défensivement, mais nous avons eu beaucoup de pertes de balle, nous devons corriger cela pour le prochain match. Nous avons fait du bon travail jusqu'à la fin, je suis content. Même s'ils ont commencé de manière très agressive, nous sommes restés calmes et nous nous sommes parlé dès que nous en avions l'occasion. Lentement mais sûrement, nous avons augmenté le nombre de paniers. En deuxième mi-temps, nous avons mieux contrôlé le jeu et nous avons finalement gagné."
L'entraîneur croate Josip Sesar : "Nous avons eu beaucoup de problèmes en défense car les Français sont vraiment puissants athlétiquement. Nous avons eu du mal à bloquer le rebond défensif, ce que nous avons souligné comme étant la clé du match. Nous avons également eu des situations où nous étions menés de 7-8 points et où trois ou quatre attaques ont été mal exécutées. Félicitations à la France, ils ont été meilleurs aujourd'hui. Je voudrais souligner et saluer une fois de plus la formidable ambiance qui régnait aujourd'hui à Jazine. Nous avons essayé, nous avons fait de notre mieux. Les gars se sont vraiment battus, ils ont tout donné et nous n'avons rien à leur reprocher pour cela. Ce n’est pas dans mon caractère de dire « Demain est un nouveau jour ». Nous allons certainement analyser cela, nous pouvons parler de ce match, mais nous ne pouvons pas éviter ce match à Sarajevo, ce trou noir. Je pense que le troisième quart-temps est la clé de notre échec à nous qualifier pour le Championnat d'Europe et c'est ce à quoi nous pensons tout le temps. Je pense néanmoins que nous avons joué courageusement et que nous étions là mais ils étaient toujours plus puissants et s'adaptent très bien à tous les changements. Au final, il n’y a pas de quoi baisser la tête. J'aurais baissé la tête si nous étions allés sur le terrain et n'avions pas tout donné. Mais quand on perd, bien sûr, on ne peut pas être satisfait."
Toni Perković : "Nous avions le sentiment que nous étions proches, que nous pouvions le faire. Mais à chaque fois que nous nous rapprochions, ils faisaient un pas de plus et montraient vraiment qu'ils étaient une grande équipe. J'espère que nous continuerons à jouer des matchs à Jazine à l'avenir, car de tels encouragements de la part des fans nous donnent le vent dans le dos. C'était une sensation fantastique et j'espère que nous reviendrons ici avec de meilleurs résultats."
