Elric Delord en dit davantage dans Le Maine Libre sur cette période qui sera active avant de reprendre le coaching en France ou à l'étranger.
« D’abord, il y a le développement personnel. Même en étant assistant avec des responsabilités à l’Asvel pendant six ans, il y a 40 % du boulot que je n’ai soit pas vu, soit sous estimé. Tant que tu n’as pas été dans cette position, c’est difficile à comprendre. La deuxième chose, c’est d’échanger avec d’autres personnes, différents entraîneurs, étrangers notamment. J’avais commencé l’été dernier à la Summer League NBA en discutant avec Gregg Popovich (coach des San Antonio Spurs), avec Kenny Atkinson (coach en NBA et aujourd’hui dans le staff de l’équipe de France). J’ai des trucs à piquer à droite à gauche, quel que soit le sport d’ailleurs. Je suis aussi très intéressé par les neurosciences (NDLR : pour analy- ser le fonctionnement du cerveau humain). Avec des choses en liant avec la psychologie, ça aide à comprendre qui on a en face. Ça va m’aider dans les contenus pédagogiques que je vais proposer aux joueurs. Et puis je ne veux pas me retourner dans dix ou quinze ans et me dire que j’avais plein de choses à développer et que je n’ai pas pris le temps de faire car j’avais peur ou je ne sais quoi. Donc là, je le fais. Et quand je sentirai que je suis suffisamment prêt à repartir au combat, j’appellerai mon agent. Que ça prenne trois mois, six mois ou un an. Quand je vais revenir, je n’aurai plus le même bagage. »
Elric Delord jette par ailleurs un regard sur la situation du Mans Sarthe Basket sur l'échiquier national.
« Il y a dix ou quinze ans, le MSB était quasi garanti d’être dans le top 4 du championnat. Depuis le covid, il y a eu l’avènement de l’Asvel, de Monaco, aujourd’hui de Paris et même Bourg. Le paysage a tellement changé qu’il faut redéfinir les contours de quelle est la place du MSB en Betclic Élite. On ne peut plus se baser sur le passé, c’est une erreur et ça amène des ondes négatives, ça te met dans la difficulté. Pour moi, Bourg devrait être un modèle pour les clubs français. Tu ne peux pas prendre Villeurbanne, Monaco ou Paris avec des mécènes, de personnalités, ce n’est pas reproductible, Bourg, en partie oui, c’est une ville moyenne typique du championnat ».
