Emma Meesseman, première double MVP de l’Euro féminin : « J’ai été prise de vertiges »

Les Cats n’en finissent plus d’écrire leur légende. Ce dimanche soir, la Belgique a conservé son titre de champion d’Europe en remontant à l’Espagne 12 points de retard à trois minutes de la fin (de 53-65 à 65-67). Une remontada épique qui a donné des émotions indescriptibles à Emma Meesseman, comme elle l’a raconté sur place à L'Équipe et à BeBasket.

« Je n’arrive toujours pas à réaliser comment on a réussi. Pendant les quatre dernières minutes, on n’avait aucune idée de comment on allait réussir à renverser la partie. Au buzzer final, on était toujours dans un sentiment de choc, à ne pas y croire. J’ai joué beaucoup de matches dans ma carrière mais je ne pense pas en avoir vécu beaucoup des comme ça. Quand j’ai vu Antonia (Delaere) partir au lay-up final, j’ai été prise de vertiges. Il a fallu que je reprenne mes esprits pendant le temps-mort. Je n’avais jamais ressenti cela. On est passé par toutes les émotions. C’est un bon rappel de ne jamais abandonner. »

Eurobasket féminin : Gloire à la Belgique de nouveau championne d’Europe !

Comme en 2023, la Belgique a été sacrée championne d’Europe face à l’Espagne après une remontada complètement folle (67-65).

BasketEurope.comLa rédaction

Comme l’Espagne en 2017 et 2019, la Belgique a réussi une performance quasi-unique au XXIe siècle : conserver son titre de champion d’Europe.

« C’est si dur de faire un back-to-back, car tu as une cible dans le dos, il y a beaucoup d'outsiders. Je crois qu'on a bien su gérer la pression. Donc ce doublé signifie beaucoup. Si vous m'aviez dit en 2017 qu'on aurait fait ça, avec quasiment les mêmes joueuses, personne n'y aurait cru. On revient de très loin. »

Avec 19,2 points à 52 % aux tirs, 9,2 rebonds et 5,3 passes décisives de moyenne, la Belge a logiquement été couronnée MVP de l'EuroBasket, comme en 2023. Elle est la première à réaliser ce doublé personnel. Mais cela ne vaudra jamais un titre collectif à ses yeux…

« Je serai toujours plus fière de cette coupe (en montrant le trophée), de ce qu'on a construit ensemble en sachant d'où on vient, que des performances individuelles. Ce n'est pas comme la France ou l'Espagne qui peuvent construire deux équipes. Nous, on l’a fait avec ce groupe, et ça, j’en serai toujours très fière. J'aime la façon dont on écrit l'histoire (sourire). Je ne me rappellerai pas des trophées individuels, mais des célébrations collectives. »