Ergin Ataman (coach du Panathinaikos) : "Nous avons révolutionné le basket grec"

Ergin Ataman a donné une interview à Sabah dont voici un extrait. Il n'est jamais dans la demi-mesure et c'est pour ça qu'il convient si bien au club grec.

"Nous avons révolutionné le basket grec. C'est un très grand événement en ce moment. Cent mille personnes étaient sur la liste d'attente pour entrer dans la salle lors du cinquième match contre le Maccabi Tel Aviv, même si les billets étaient épuisés trois jours avant la deadline. Il y a une grande passion en Grèce et nous avons fait un excellent travail.

C’était un come back auquel aspirait le plus grand club de basket d’Europe, le Panathinaikos. On a écrit une belle histoire de come back car le Panathinaikos n'avait pas réussi à se qualifier pour le Final Four depuis douze ans et avait terminé 17ème la saison dernière. Nous sommes une nouvelle équipe puisqu'il n'y a que trois joueurs de l'effectif de l'an dernier. Un tel succès avec une structure totalement nouvelle est un événement très rare. L'Euroleague est le plus haut niveau du basket-ball européen. Notre objectif est la finale et le championnat. Désormais, en tant qu'entraîneur double vainqueur de l'Euroleague, je ne peux penser à rien de moins. Je dis cela en tant qu'entraîneur qui l'a vécu. Nous nous faisons confiance. L'adversaire n'a pas d'importance pour nous.

Ce sera mon 6ème Final Four avec une troisième équipe. Je fais partie des 2-3 coachs d'Europe avec le plus de Final Four. Je suis le seul manager actif à avoir remporté les quatre trophées en Europe. Dans la presse grecque, il y a des commentaires comme "Ataman a brisé la malédiction d'Obradovic". Je n'accepte pas ça dans le sport. Oui, le Panathinaïkos a connu de sérieux échecs et avait un moral en baisse. Après Obradovic sont venus de nombreux grands entraîneurs et de nombreux joueurs importants. Mais on ne peut pas considérer cela comme une malédiction. Peut-être que la levure n'a pas pris. Le nôtre a fonctionné. Notre ambition et notre énergie ont trouvé un bon écho auprès de la communauté du Panathinaïkos."