C'est L'Aisne Nouvelle qui s'est chargée de recueillir les témoignages. C'est ainsi que Antoine Eito actuellement à Boulazac déclare :
« C’est un chic type, comme il y en a très peu dans ce milieu. Même si les débuts sont difficiles à Saint-Quentin, j’ai l’intime conviction qu’il va y arriver. Il a su le faire partout. Il sait s’approprier les équipes. Là, ça prend du temps : il arrive en cours de saison, sans avoir construit l’effectif. Mais il bosse dur. Et surtout, il ne lâche jamais. »
L'entraîneur de Vichy, Dounia Issa, qui était alors son adjoint, va dans le même sens:
« C’est un homme honnête. Il a un esprit de compétiteur presque unique. Mais ce qui le définit vraiment, ce sont les relations humaines. Éric a besoin de responsabiliser ses joueurs, de sentir qu’ils sont prêts à se donner corps et âme pour lui. Et basket en main, il maîtrise son sujet. Réussir à ramener le titre au Mans sans l’avantage du terrain, ni en demi-finale ni en finale, c’est immense. Très peu de coaches en sont capables. »
Wilfried Yeguete, le pivot du MSB, est également louangeur :
.« Il a compté pour moi dans mon développement. C’est lui qui m’a fait confiance au Havre, à une époque où personne ne me connaissait vraiment en France. Ensuite, il m’a emmené avec lui à Pau, où j’ai disputé mes premiers playoffs. Avec lui j’ai connu tellement de belles choses. Il sait parler aux joueurs, il sait comment gagner. Je suis content de le revoir sur un banc. C’est un player coach. Au Mans, il savait qu’il fallait gagner. Il a réussi le faire en responsabilisant les cadres. »
La défaite au Mans (90-74) prouve qu'Eric Bartecheky va devoir faire preuve de toute sa science du jeu pour permettre à SQBB de s'extirper de la zone rouge.