L’Italien Sergio Scariolo va t-il renouveler son bail à la tête de l’équipe d’Espagne à l’issue des Jeux de Tokyo? C’est la question qui agite actuellement les médias du pays. Il y a quelques mois, il déclarait à As:
« Ma permission, entant que Cendrillon, expire à minuit du dernier match des Jeux. Là, la voiture devient citrouille. »
Dimanche, Scariolo a pris un vol pour Toronto via Madrid et c’est bien là que se situe la difficulté: l’Italien est également assistant de Nick Nurse -lui-même coach du Canada- aux Raptors, champions NBA en titre.
La Fédération espagnole est évidemment prête à prolonger son contrat car l’Italien a emmené l’équipe d’Espagne à l’excellence; elle est même disposée semble t-il à augmenter son salaire. En plus ce n’est pas évident de lui trouver un remplaçant de qualité. Il reste à satisfaire la famille du coach -son fils Alessandro étudie à Manhattan- et se pose aussi le problème de la compatibilité de ses deux jobs qui s’est accrue avec les fenêtres FIBA. Après les JO, l’Espagne devra livrer deux matches très importants dans le cadre des qualifications à l’Euro 2021, l’un contre Israël et l’autre contre la Roumanie. Toujours en pleine saison NBA.
« Que l’entraîneur le plus titré dans l’histoire du basket-ball espagnol (une Coupe du monde, trois médailles d’or à l’Eurobasket, une médaille d’argent olympique et une de bronze) continue est une priorité logique pour la FEB (NDLR: la fédération espagnole). Mais maintenant, ils attendent également un signe de tête de Scariolo, qui veut retarder la négociation et la décision autant qu’il le peut, car même sur le plan personnel, ce n’est pas facile à affronter. Mais Scariolo doit comprendre la position de la FEB. De l’environnement de l’entraîneur il y a un certain « pessimisme » ces derniers temps. Mais la fin des négociations Scariolo-FEB a toujours été heureuse jusqu’à présent », écrit As.
Photo: FIBA