"Ces gars-là jouent 80 à 90 matchs, fait remarquer Ettore Messina. Ensuite, la plupart d'entre eux vont jouer pour les équipes nationales en été. Les fédérations veulent à juste titre leurs espaces de calendrier, les championnats nationaux veulent leurs espaces, l'Euroleague veut ses espaces. Si tout le monde veut ses espaces, ceux qui n'ont plus d'espace à la fin, ce sont les joueurs."
Le coach italien estime, à juste titre, qu'il y a des conséquences fâcheuses à ce rythme fou :
"Le nombre de blessures a augmenté de façon exponentielle. J'ajouterai un autre aspect. C'est la première année, à l'exception de l'été pendant le COVID, où les équipes auront l'opportunité de faire enfin un peu de préparation pour la saison avec tous les joueurs, étant donné que les Jeux olympiques se termineront à la mi-août. Jusqu'à aujourd'hui, cependant, vous construisiez une équipe importante, dépensiez beaucoup d'argent, et certains joueurs étaient encore absents en septembre. Vous ne pouvez donc pas vous préparer avec toute l'équipe. Nous attendons le jour où le problème sera résolu de manière judicieuse. Tout le monde devra nécessairement renoncer à quelque chose pour que nous puissions avoir une situation plus équilibrée. C'est-à-dire moins de blessures et moins de joueurs fatigués, et donc un produit amélioré dans toutes les compétitions."