Impossible d’établir une hiérarchie entre les diverses coupes d’Europe de clubs en matière de U21, tant elles sont différentes. Mais les trois coupes étudiées ici ont fait la part belle aux U21, chacune à sa façon.
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Euroleague
S’ils ne sont pas bien nombreux à jouer régulièrement en Euroleague (10), les U21 présents à ce stade de la compétition forment en quelque sorte le gratin des jeunes pousses européennes. Ils ne jouent pas forcément très longtemps ni ne proposent un rendement très élevé, sauf exception, mais c’est la rançon à payer pour monter ses talents dans les plus grosses écuries d’Europe. L’Euroleague remplit là son rôle…
La stat « qui tue » : 5
Sur 10 joueurs U21 ayant un minimum de temps de jeu en Euroleague, cinq, soit la moitié, sont nés en 2000 ou après : Tarik Biberovic (Fener, 2001), Rokas Jokubaitis (Zalgiris Kaunas, 2000), Deni Avdija (Maccabi Tel-Aviv, 2001), Aleksander Balcerowski (Gran Canaria, 2000) et Mert Akay (Darussafaka, 2000). Aucun ne dépasse les 4 pts ou 3 d’éval moyenne, mais on devrait entendre parler d’eux dans le futur.
L’équipe qui joue le jeu : Maccabi Tel-Aviv
Donner du temps de jeu à deux U21, dont l’un né en 2001, Deni Avdija (en plus de Yovel Zoosman), il n’y a que le Maccabi pour le faire dans une compétition aussi relevée que l’Euroleague.
Le MVP : Goga Bitadze
12,1 pts et 16,3 d’éval en moyenne en 24,1 mn, Goga Bitadze (Buducnost Podgorica, 1999) compile des stats de joueur majeur alors qu’il n’a pas encore 20 ans. Il est loin devant tous les autres, le second meilleur marqueur U21 (Georgios Papagiannis, Pana, 1997) émargeant à 4,2 points.
Le joueur à suivre : Tarik Biberovic (Fener)
Fait insolite, Tarik Biberovic (2001) n’entre pas en jeu en championnat turc mais a eu droit à 5,5 mn en 5 parties lors de la saison régulière d’Euroleague (il est également entré en jeu lors de la finale pour la 3e place). Et il en profite pour scorer 3,2 pts et produire 2,8 d’éval. Le jeune Bosnien naturalisé Turc est certainement amené à gagner en responsabilités au fil des saisons.
Eurocup
Si ce sont principalement les clubs allemands, français, lituaniens et serbes qui fournissent le principal contingent des U21 ayant un rôle en Eurocup, cette coupe d’Europe offre un terrain de jeu de haut niveau à un large éventail de ces jeunes joueurs, où les meilleurs d’entre-eux montrent de très belles choses. Une belle compétition pour exprimer ses capacités lorsqu’on est U21.
La stat « qui tue » : 18/30
Sur 30 U21 ayant un vrai temps de jeu en Eurocup, 18 évoluent pour seulement cinq clubs : les allemands Alba Berlin et Fraport, le français LDLC Asvel, le lituanien Rytas Vilnius et le serbe Partizan de Belgrade.
L’équipe qui joue le jeu : LDLC Asvel
Au jeu du meilleur rendement des U21 alignés, le club de Villeurbanne se distingue, grâce notamment à l’apport d’Amine Noua et de Théo Maledon. Un petit cocorico qui ne fait pas de mal !
Le MVP : Martynas Echodas (Rytas Vilnius)
Difficile de dégager un MVP, Marcel Ponitka (Gdynia, 1997), Amine Noua (LDLC Asvel, 1997) ou Vanja Marinkovic (Partizan, 1997) ayant eux aussi de solides arguments à faire valoir. Mais Echodas (1997, 19,3 mn, 9,6 pts, 11,7 d’éval) propose d’excellentes stats (meilleur à l’éval) pour un temps de jeu moindre que ses « concurrents ».
Le joueur à suivre : Théo Maledon (LDLC Asvel)
Ce n’est pas par chauvinisme que nous évoquons ici Théo Maledon (2001, 17,5 mn, 7,1 pts, 6,6 d’éval) mais bien parce qu’il est tout simplement le meilleur jeune né en 2000 ou après de la compétition. Qui plus est dans une équipe qui est allée jusqu’en quarts de finale. Un challenge encore plus important l’attend l’année prochaine en Euroleague avec l’Asvel.
BCL
La Basketball Champions League concerne un grand nombre de pays (15), ce qui permet à des U21 de nombreuses nationalités de se confronter à un haut niveau. Pratiquement aussi performants que leurs homologues évoluant en Eurocup, ils sont aussi plus nombreux : 37 à bénéficier d’un vrai temps de jeu contre 30. La BCL est une compétition taillée sur mesure pour les U21.
La stat « qui tue » : 16
Tchèques, roumains, français, lituaniens, russes, etc. En tout, 16 nationalités sont représentées par les 37 U21 disposant de temps de jeu en BCL. Difficile de faire plus varié !
L’équipe qui joue le jeu : Olimpija Ljubljana
Bien sûr, l’équipe de la capitale slovène n’a pas vraiment brillé dans la compétition, terminant bonne dernière de son groupe. Mais elle s’est appuyée sur l’ensemble de cette phase de poules sur cinq U21 nés entre 1997 et 2000, issus de Slovénie mais aussi de Croatie (deux joueurs), du Monténégro et d’Ukraine. Et tous jouent entre 10 et 20 mn/match.
Mention à Banvit et Klaipeda, qui accordent eux aussi un temps de jeu non négligeable à leurs U21 (4 à Banvit, 3 à Klaipeda).
Le MVP : Tamir Blatt (Hapoel Jérusalem)
Il n’y a pas photo, Tamir Blatt (1997) est le meilleur jeune ayant évolué en BCL, avec ses 10,1 pts et 13,1 d’éval en 24,8 mn. Et il présente une meilleure évaluation dans cette coupe d’Europe qu’en championnat israélien (9,6). Les voyages forment vraiment la jeunesse !
Le joueur à suivre : Luka Samanic (Olimpija Ljubljana)
Né en 2000, l’intérieur croate de Ljubljana semble dopé par la BCL, où il présente de meilleures statistiques qu’en Ligue Adriatique : 8,2 pts et 8,9 d’éval en 19,4 mn contre 6,4 pts et 7,3 d’éval en 15,4 mn. Dans les deux cas, de belles stats pour un joueur de 18 ans, qui devrait rapidement intéresser des clubs plus huppés.
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Euroleague
S’ils ne sont pas bien nombreux à jouer régulièrement en Euroleague (10), les U21 présents à ce stade de la compétition forment en quelque sorte le gratin des jeunes pousses européennes. Ils ne jouent pas forcément très longtemps ni ne proposent un rendement très élevé, sauf exception, mais c’est la rançon à payer pour monter ses talents dans les plus grosses écuries d’Europe. L’Euroleague remplit là son rôle…
La stat « qui tue » : 5
Sur 10 joueurs U21 ayant un minimum de temps de jeu en Euroleague, cinq, soit la moitié, sont nés en 2000 ou après : Tarik Biberovic (Fener, 2001), Rokas Jokubaitis (Zalgiris Kaunas, 2000), Deni Avdija (Maccabi Tel-Aviv, 2001), Aleksander Balcerowski (Gran Canaria, 2000) et Mert Akay (Darussafaka, 2000). Aucun ne dépasse les 4 pts ou 3 d’éval moyenne, mais on devrait entendre parler d’eux dans le futur.
L’équipe qui joue le jeu : Maccabi Tel-Aviv
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Photo: Théo Maledon (ASVEL)
