Les Belges ouvrent aujourd’hui leur EuroBasket avec un match face à la Bosnie avec la ferme intention d’accrocher, au minimum, le top 6, synonyme de qualification à la Coupe du monde, et même une médaille, et pourquoi pas en or. Interrogée par l’agence Belga, la meneuse et future lyonnaise Julie Allemand (1,74m, 24 ans) met l’accent sur le fait que la préparation a été perturbée -un dernier match contre la Grèce annulé pour une alerte covid et le forfait de dernière minute de Jana Raman en raison d’un pouce cassé.
« Tout avait été fait pour que l’on soit prête pour l’événement et le premier match. La préparation sur papier était intéressante. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu. Cela met de la pression en plus. J’aurais évidemment aimé jouer plus avec Kim (Mestdagh) et Emma (Meesseman), avec tout le groupe aussi. On avait, pour moi, réellement besoin de ce dernier test contre la Grèce, pour, toutes, se rassurer. Du coup, on part un peu dans l’inconnue, parce que c’est pareil pour les autres équipes. Difficile d’estimer réellement où elles en sont. Cela va être encore plus particulier que les autres années. A nous de rester dans notre bulle, concentrées sur notre équipe, nos besoins et ne pas faire attention aux autres. Ce sera l’un des clés. Je pense qu’il y aura beaucoup de surprises dans cet Euro, à nous d’en créer une, mais il va falloir se serrer les coudes encore plus. »