EuroBasket féminin : La finale et France-Italie en clair sur TMC

Après l'or à Rome en 1938, le bronze à Cagliari en 1974 et l'argent à Brno en 1995, l'équipe d'Italie est en quête d'une quatrième médaille à l'EuroBasket face à la France qui en totalise 8 depuis 2009 et 4 autres précédemment.

Comme les Bleues face à l'Espagne (64-65), les Azzurre ont échoué de très peu face à la Belgique (64-66) et l'entraîneur Andrea Capobianco a tenu ensuite un discours pour motiver ses troupes.

« L'équipe et le staff sont déçus par la défaite contre la Belgique, mais cette défaite doit aussi nous faire prendre conscience du niveau que nous avons atteint et de tout le positif que nous faisons. Nous figurons parmi les quatre meilleurs d'Europe, et ce, à juste titre. Je ne cesserai jamais de remercier l'engagement technique, physique et mental de toute la sélection azzurra, dès le premier jour d'entraînement. En demi-finale, nous avons mis en difficulté la redoutable attaque belge en la limitant à 26 points en seconde période. Nous devons vite nous ressourcer avant un autre match extrêmement difficile, contre la France qui, à la veille du Championnat d'Europe, visait la médaille d'or. Ce fut un parcours magnifique, nous voulons le terminer de la meilleure façon possible. »

La finale de cet Euro 2025 concerne les mêmes équipes qu'en 2023 ; les Belgian Cats s'étaient imposées alors à l'Espagne, 64-58, et sont légèrement favorites.

« L'autre jour, c'était Raquel [Carrera], aujourd'hui c'était Awa… Peut-être que demain ce sera une autre joueuse. C'est notre équipe. On partage le ballon, l'instant, et c'est un super groupe de joueuses et d'amies. C'est la tradition espagnole, » a commenté le coach espagnol Miguel Mendez après la victoire sur la France. « J'ai une grande confiance en elles. J'insiste : ce sont des femmes très spéciales, et elles nous accordent une confiance réciproque. J'ai une confiance absolue en elles. »

Revenant sur le match face à l'Italie, la meneuse Julie Allemand a reconnu que la victoire face à l'Italie a tenu à un fil.

« Oui, on a douté et il y a même eu un peu de panique. Mais on n'est pas des robots. On n'est pas parfait. On a clairement joué avec le feu dans le quatrième quart-temps qui a été décevant. On s'attendait à un match difficile face à l'Italie. Mais on a fini par le faire. Cette victoire est un vrai soulagement dont il faudra tirer des leçons pour éviter que ce genre de scénario ne se reproduise en finale. C'est fantastique pour la Belgique d'à nouveau arriver à ce stade de la compétition. »