L'historique entre les deux équipes faisait apparaître depuis 1996 vingt victoires de suite pour la France avec quelques dérouillées. Mais les vice-championnes olympiques ont été indignes de leur statut avec une maladresse à trois-points une nouvelle fois ridicule (2/20) et beaucoup trop de balles perdues (18). Dans ce contexte défendre dur ne sert à rien.
Jamais les Bleues n'ont joué à pleine puissance, jamais elles ne sont parvenues à dérégler une squadra Azzurra bien organisée autour de sa star Cécilia Zandalasini (20 points). Sinon Migna Touré (seule joueuse en double figure avec 13 points) aucune d'entre-elles n'a été capable de tirer l'équipe vers le haut. Parmi les statistiques individuelles surprenantes, le faible temps de jeu d'Iliana Rupert (13 minutes), qui sort d'une saison de top niveau en Euroleague.
Celles qui ont préféré demeurer en WNBA plutôt que de rejoindre l'équipe nationale portent évidemment une partie de la responsabilité de cet échec cuisant, mais les défections n'expliquent pas la déliquescence observée lors des deux derniers matches. C'était aussi tactiquement très pauvre. Etant donné les dégâts, le coach Jean-Aimé Toupane peut-il conserver son poste ?
Fin du 1er quart-temps ! ⏱️ #EuroBasketWomen2025 #FRAITA
— TF1+ (@tf1plus) June 29, 2025
Un début de match accroché entre la France 🇫🇷 et l’Italie 🇮🇹 !
📊 : France 22 - 23 Italie
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Le poison Cécilia Zandalasini
Avec une très bonne circulation du ballon, de l'agressivité et des lancers-francs -deux fautes pour Iliana Rupert en moins de quatre minutes-, et deux exploits de Cécilia Zandalasini, l'Italie a montré d'entrée sa valeur (11-16). Alors que les Françaises, sur la lignée du match contre l'Espagne, rataient chacune à leur tour la cible à longue distance. C'est en fin de quart-temps que la France est parvenue à prendre pour la première fois la tête (20-19) mais pour être de nouveau dépassée à 22-23 (10e).
Les Italiennes étaient toujours efficaces à trois-points malgré la défense haute des Françaises et c'est elles qui donnaient le tempo au match (25-31). Le constat à ce moment-là : seule Valériane Ayayi avait transformé un shoot au-delà de l'arc sur 8 tentatives, le principal fautif étant le manque de mouvement du ballon.
A l'inverse, les Bleues ne parvenaient pas à contrôler les shooteuses italiennes (5/7 à trois-points) et plus particulièrement Cécilia Zandalasini (15 points à 5/8 aux tirs) insuffisamment impactée, alors que de l'autre côté les attaques étaient laborieuses sinon les pénétrations de Migna Touré (8 points). Bilan à la mi-temps : un retard de 6 points (36-42).

Un sursaut et puis la plongée
C'est l'Italie qui était boostée par le passage aux vestiaires et l'écart montait de suite à +10 : 36-46. Les Bleues ne parvenaient pas à enrayer la dynamique italienne et on notait le plus gros écart à 38-50 sur un 2-12 à cheval sur les deux quart-temps.
Un trois-points avec rebond sur le plexi très chanceux de Migna Touré va faire sonner le réveil des Françaises. Seulement si elles récupéraient pas mal de ballons, elles rataient aussi des shoots "immanquables". Un manque de confiance ? Aussi, elles ne profitaient pas à fond du passage dans le tunnel des Transalpines (45-53, 30e).
Tout reposait sur la défense car le manque de fluidité offensive était criard... des deux côtés. La France revenait à 50-53 pour laisser de nouveau filer l'Italie (52-63) notamment en raison de passes très mal ajustées et d'une maladresse généralisée. La fin du match était catastrophique. L'Italie avait bien mérité sa victoire.
La boxscore est ICI.

La France a validé son billet pour les qualifications à la Coupe du Monde
Grâce à sa victoire sur la Lituanie en quart-de-finale, la France fait partie des huit nations européennes qui participeront aux tournois de qualification pour la Coupe du monde féminine 2026.
Au total, 24 équipes nationales s'affronteront en mars 2026 dans quatre tournois de qualification, chacun comprenant six équipes, pour déterminer les 16 équipes pour la Coupe du monde.
L'Allemagne, pays hôte et le champion d'Europe participeront aux tournois de qualification mais sont assurés d'obtenir des places directes pour la Coupe du monde.