Auteurs d’un départ catastrophique (17-4), les joueurs de l’Asvel ont bien tenté de revenir mais des décisions arbitrales contestables et une défense trop permissive auront eu raison de la volonté villeurbannaise (66-62).
Une fin écourtée
On est dans le dernier quart-temps, les hommes de Pierre Vincent viennent de récupérer la balle et Léo Westermann hérite de la gonfle à quelques encablures du panier. Il entame son double pas, se heurte au défenseur. Faute… offensive.
L’Asvel perd la balle et le vent tourne définitivement. Sofia par Stojanovksi se fait justice sur la ligne de réparation. Avant cela, Brandon Heath (18 points) avait martyrisé une défense bien faiblarde alors que Lamont Mack régnait dans la peinture (13 points et 7 rebonds).
De rares éclaircies pour les jeunes
Côté Villeurbanne, on aura la satisfaction d’avoir vu des temps forts de jeu grâce aux jeunes Westermann, Lacombe et Jackson. Edwin qui termine à 11 points et 7 rebonds, Léo intercepte 4 ballons et Paul récolte 5 rebonds en 11 minutes. Des éclaircies qu’il faudra stabiliser.
Car, sans Tony Parker, on a retrouvé une Asvel balbutiante. Ni Thompson (13 points), ni Goss (11 points) n’ont pris position en tant que leader. Turiaf a fait le taff (11 points, 3 passes et 8 fautes provoquées) mais n’est pas un scoreur.
Mais au niveau déception, et si on parle beaucoup des américains de l’Asvel, il convient de noter plutôt le trou d’air que connaissent Hilton Armstrong et Jamie Skeen avec une mention spéciale au premier. 6 points cumulés à 2 en 30 minutes totales, c’est très peu et ça manque cruellement.
Le raté final de Phil Goss pour arracher la prolongation symbolise le match trop inconstant, et surtout trop permissif dans l’aspect défensif de Lyon Villeurbanne (66-62). L’exploit de Valence reste donc sans lendemains, et la dépendance à Tony Parker reste encore d’actualité.