Monaco, toujours armé pour viser le F4
Avec son effectif de 15 joueurs et son expérience accumulée au fil des dernières saisons, l’AS Monaco reste le porte-drapeau le plus solide du basket français sur la scène européenne. La Roca Team dispose d’un socle stable et d’un budget capable de rivaliser avec les meilleures écuries du continent. Dans un format encore plus exigeant, les Monégasques sont sans doute les mieux préparés pour viser un nouveau Final Four. Reste une interrogation : Mike James sera-t-il encore dans l’équipe en mai pour le Final Four ?
Paris, un été de transition difficile
Qualifié pour la première fois en Euroleague la saison dernière, Paris Basketball aborde cette saison sa deuxième saison avec un visage renouvelé. Le départ de TJ Shorts, leader de l’attaque, laisse un vide que le club aura du mal à combler. À cela s’ajoute un changement de coach qui impose de nouvelles méthodes et un temps d’adaptation.
Cette saison pourrait être celle de la confirmation… ou celle d’un retour brutal à la réalité. Entre le rêve de poursuivre son ascension et le risque de s’installer dans le ventre mou du classement, Paris joue gros.
L’ASVEL, saison de survie
Du côté de Villeurbanne, le contexte est préoccupant. Contrainte à une réduction budgétaire, l’ASVEL s’avance affaiblie dans une Euroleague où la densité n’a jamais été aussi forte. Déjà en difficulté les années précédentes, le club de Tony Parker pourrait souffrir encore davantage dans un marathon continental à 38 journées. L’objectif sera avant tout de sauver l’honneur et de rester compétitif, tout en limitant les déroutes face aux géants européens.
Un calendrier infernal
Pour ces trois clubs, le défi est aussi physique que sportif. La multiplication des matches va pousser les organismes à leurs limites. Entre voyages à rallonge et enchaînements avec la Betclic Élite, la gestion des rotations sera cruciale.
Jamais la France n’avait été aussi représentée en Euroleague. Les trois clubs vont jouer 114 matchs à eux trois, alors qu'il n'y a pas si longtemps, les deux clubs français qualifiés ne jouaient que 14 matchs en phase de poule. Une aubaine pour l’image du basket français. Mais cette vitrine pourrait aussi révéler les failles structurelles, entre effectifs trop courts et budgets limités.
Monaco veut jouer le titre, Paris cherche à confirmer malgré un été mouvementé, et l’ASVEL devra lutter pour ne pas sombrer : la saison 2025-2026 s’annonce comme un test grandeur nature pour le basket hexagonal.

