Le vice-capitaine du CSKA Moscou Andrei Vorontsevich (2,07m, 32 ans) a répondu à quelques questions des Izvestia et a révélé des anecdotes. Ainsi à propos de Ettore Messina, qui fut coach au CSKA avant de partir aux Spurs puis de prendre en mains Milan, il a confié :
« Oui, nous nous sommes salués. Bien que nous soyons rivaux maintenant, les amitiés demeurent. J’ai joué sous les ordres d’Ettore pendant cinq ans, il a fait beaucoup pour moi quand j’ai fait mes premiers pas au niveau professionnel. »
On raconte que Messina a fait beaucoup progresser le joueur russe en anglais:
« Oui, si je ne comprenais pas quelque chose ou comment faire tel ou tel exercice, il me forçait à faire 100 pompes. Au début, cela m’a offensé, mais j’ai vraiment appris l’anglais très, très rapidement. »
Pour Andrei Vorontsevich, son ancien équipier, l’Espagnol Sergio Rodriguez est un bout-en-train.
Sergio est un gars très drôle, et il y a vraiment beaucoup d’histoires drôles avec lui. Je pense immédiatement à un cas après notre victoire au Final Four. Chacho avait des baskets avec les symboles du film « Black Panther ». Il les a mis pour le match décisif et après la victoire, il a parlé avec les journalistes pendant très longtemps. Le «Final Four» avait lieu à Vitoria et Rodriguez a été « capturé » dans son propre pays. Tout le monde attendait qu’il fasse un discours, et il a couru dans les vestiaires, criant «Wakanda!» Et en croisant les bras comme le personnage principal de ce film. »
Pour Andrei Vorontsevich, le nouvel américain du CSKA Mike James possède également un solide sens de l’humour:
« Il essaie d’amuser tout le monde dans les vestiaires, en criant constamment: « Je suis un grand gars », et tout le monde en rit. La taille de Mike est d’environ 185 cm, mais dans notre contexte, il ressemble à un bébé. Ce qui est drôle aussi c’est qu’il a une fausse dent qu’il perd parfois pendant l’entraînement. Si le contact a été dur, il la recherche sur tout le terrain. Je lui ai dit: «Va chez le dentiste et fais toi remettre ça tout bien», mais Mike répond qu’il n’a pas le temps pour ça. »
Les calendries de l’Euroleague et de la VTB League ne laissent pas trop de temps libre pour les joueurs.
« C’est plutôt un problème pour les entraîneurs », répond Andrei Vorontsevich. « Si vous demandez aux joueurs, alors tout le monde vous répondra qu’ils aiment jouer plus que s’entraîner. Il est clair que le calendrier est chargé, mais les joueurs du CSKA ne s’en plaignent pas. Nous avons d’excellentes conditions de récupération, un long banc… »
Photo: Euroleague