Le duo Nicolas Batum – Akin Akingbala qui était la force majeure de Nancy ces derniers jours en Euroligue a été ciblé, et l’Olympiakos a pu lui compter sur son duo majeur Vassilis Spanoulis – Lazaros Papadopoulos. Ils l’ont logiquement emporté (91-78).
Nancy n’a pas été assez dur, insuffisamment agressif, pour se montrer à la hauteur de ses ambitions. Résultat : c’est une défaite qui va compter avec un -13 et un bilan à mi-parcours de 2 victoires et 3 défaites. Une certitude, ce groupe A est complètement relancé.
L’axe grec du Pirée
C’est à l’ancienne que Nancy s’est fait cuisiner ce soir. Aux fourneaux : les anciens de la sélection championne d’Europe, Spanoulis et Papadopoulos. Le premier dégaine plus vite que son ombre ; et le second, toujours les pieds dans le béton, enchaîne des moves sous les panneaux. Ça combine pour 15 points dans le premier quart remporté 30-22.
L’Olympiakos est en plus droit dans son shoot avec un 5/7 à trois points pour débuter le match. Pour Nancy, Schuler (15 points) et Linehan limitent les dégâts, respectivement en pénétration et derrière l’arc. Nancy remporte le second quart sur le score de 14 à 10. Les défenses ont largement pris le pas.
Trop d’occasions manquées
Le SLUC reste dans le match, fait son match de traînards mais l’on sent bien que les Grecs sont en contrôle. Malgré l’absence de Kesselj, la mitraillette serbe, le banc des Reds nous sort Glyniadakis (10 points) ou le lituanien Gecevicius (7 points). C’est 40-36 à la pause.
C’est le match des occasions perdues pour Nancy, chaque possibilité de revenir est gâché par un mauvais choix (17 balles perdues). Le bon repli défensif et tout simplement cette défense physique toujours à la limite tue le rythme.
Nicolas Batum éteint
Car quand ils courent, les Nancéiens restent dedans. Un John Linehan exemplaire (15 points) parvient à maîtriser le goal average à peu près. Enfin, ce qu’il en reste car Spanoulis s’est éclaté. 26 points dont 17 en seconde mi-temps, plus 6 passes mais 9 balles perdues pour l’ancien de Houston.
Nancy n’était pas prêt, trop inconstant et pas assez agressif dans son attaque face aux grecs. Nicolas Batum aura été bousculé toute la partie par Pelekanos notamment. Il termine avec 9 petits points et 7 rebonds, mais surtout sans avoir pu avoir son emprise habituelle sur le match. Adrien Moerman aura été lui remarquable dans l’effort (20 points, 6 rebonds).
Mais l’Olympiakos était trop fort, son effectif à 14 pros a parlé avec 10 différents scoreurs dans le match. Les hommes d’Ivkovic se relancent dans le groupe B avec cette victoire 91-78.