Euroleague : Nadir Hifi virtuose face à Bologne, Paris l’emporte à la maison

Avant le coup d’envoi face à la Virtus Bologne, Paris avait promis un show d’avant-match exceptionnel pour lancer sa saison en beauté à domicile. Une vidéo rendant hommage à l’équipe championne de France et vainqueur de la Coupe nationale a été diffusée sur les écrans, pendant que les deux bannières des titres de la campagne 2024/25 se sont dévoilées dans l’arène. Et puis plus rien. Pour cause d’un “souci technique” empêchant les lumières de s’éteindre, les spectateurs n’ont pas eu le droit à la suite du programme. Mais le spectacle a bien eu lieu, quelques minutes plus tard, sur le terrain.

Grâce à son maestro Nadir Hifi, Paris a pris le match par le bon bout. Dans tous les bons coups - à trois-points, à l’interception comme à la passe - le meneur a mis son équipe sur de bon rail (10-3, 3e).

Malgré les changements d’effectif et d’entraîneur, ce nouveau Paris a gardé ses bonnes vieilles habitudes dans ses rotations. Francesco Tabellini a multiplié, dès les premières minutes, les changements en entier de cinq. La Virtus ne s’est pas laissée faire. En fin de quart-temps, un Matt Morgan virevoltant a permis à Bologne de trouver du rythme face à des Parisiens encore trop brouillon et en manque d'agressivité vers le cercle. Égalité parfaite après dix minutes de jeu : 24-24.

Paris fait le break

Le Paris Basketball est revenu sur le parquet avec de bien meilleures intentions. Faye et Morgan ont trouvé la solution dans la raquette, le collectif a resserré sa défense et Sebastian Herrera a fait part de toute sa polyvalence. Résultat : 11-0 en quatre minutes pour les hommes de la capitale (35-24, 14e). Quelques secondes plus tard, Derrick Willis et Joël Ayayi s’y sont mis, eux aussi, derrière l’arc (41-28, 16e).

Davantage discipliné des deux côtés du terrain (1 ballon perdu, 9 pertes de balle provoquées dans le quart-temps), le Paris Basketball a montré ce visage qui lui avait notamment permis de remporter son premier succès de la saison, contre le Maccabi Tel-Aviv. Mais la Virtus n’était pas (encore) à la traîne grâce aux efforts de sa star Carsen Edwards. L’équipe italienne est repartie aux vestiaires avec un retard de neuf points (49-40, 20e).

Hommes inspiré, Hifi en contrôle

Au retour des vestiaires, le momentum n’a pas changé de camp. En témoigne le tir en déséquilibre d’Amath M’Baye, le contre bien senti d’Ismaël Bako ou encore le trois-points inscrit dans le corner de Yakuba Ouattara (61-45, 25e). Dalton Hommes, de loin comme de près, a, quant à lui, révélé des qualités qu’il n’avait pas assez eu l’occasion de montrer la saison passée. Puis le maître à jouer, Nadir Hifi, a fini par creuser un bel écart à la fin du troisième acte grâce à deux trois-points consécutifs (72-60, 30e).

Le plus dur était donc fait. Malgré cela, Paris a continué le spectacle, en s’appuyant dès l’entame du dernier quart-temps sur un trois-points de Daulton Hommes (11 points), puis quelques minutes plus tard du Chilien Herrera (7 points). Sans se faire inquiéter un seul instant par la Virtus, les Parisiens ont ainsi terminé le match sereinement et avec la victoire ! De bonne augure avant sa rencontre en championnat, dimanche, toujours à la maison, contre Monaco.

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