La saison régulière d’Euroleague touche à sa fin mais rien n’est définitivement fixé pour le Real Madrid, qui peut encore finir deuxième, troisième ou quatrième. Confiant, Pablo Laso vise la meilleure place possible.
Alors qu’il ne reste qu’un match à disputer pour le Real Madrid dans cette saison régulière d’Euroleague, tout peut encore bougé au classement. À savoir que si les hommes de Pablo Laso l’emportent face au Bayern Munich, il décrocheront la deuxième place. Mais s’il s’inclinent, ils pourraient finir troisième si Milan perd également, voire même quatrième si Milan gagne.
Une chose est sûre, l’entraîneur du Real Madrid va tout faire pour que ses joueurs aillent chercher ce succès, synonyme de deuxième place. Pour autant, il juge que le fait de s’être qualifié et d’avoir sécurisé l’avantage du parquet en playoffs doit enlever un tant soit peu de la pression qui pèse sur les épaules des madrilènes. c-C’est du moins ce qu’il a confié dans des propos rapportés par Marca.
« Je ne suis pas une personne orientée vers les résultats. Nous sommes dans un moment compliqué et difficile de la saison, mais nous nous sommes qualifiés pour les playoffs avec l’avantage du terrain et nous allons nous battre pour finir deuxième. […] Dans le sport, quand on gagne, on a l’impression que tout va bien et quand on perd, on a des doutes. Si nous gagnons et que nous sommes deuxièmes, nos rivaux pourraient être le Maccabi, l’Anadolu Efes et Monaco et j’ai beaucoup de respect pour les trois. Je ne comprendrais pas une plus grande pression pour cette raison, car nous avons le facteur domicile assuré.
La question émotionnelle est toujours compliquée car chaque joueur est différent, encore plus dans une saison comme celle-ci qui a contraint toutes les équipes à des situations étranges de suspensions de matchs, de jouer quatre matchs en sept jours, avec de nombreuses blessures. Il y a des saisons où tout se passe bien et d’autres où c’est plus difficile. Mais mon niveau de confiance dans l’équipe est toujours le même du 1er septembre à la fin. Il y a peut-être des choses que j’aime plus et d’autres moins, mais je crois en tous mes joueurs. Par exemple, si Vincent Poirier ne marque pas 25 points et ne prend pas 15 rebonds, j’espère qu’il le fera, je vais continuer à croire en lui ! »Pablo Laso, entraîneur du Real Madrid
Photo : Pablo Laso (Euroleague)