Olympiakos a vaincu mardi le Panathinaikos, 81-78, pour le compte de l’Euroleague -les deux équipes ne s’affrontent plus en championnat puisque les Rouges évoluent dorénavant au deuxième niveau-. Le match s’est tenu au Stade de la Paix et de l’Amitié du Pirée devant 10 877 spectateurs… Pas de mesures en Grèce contre le coronavirus.
Il est amusant de noter que le coach du Pana, Rick Pitino a été louangeur pour son adversaire:
« Ce fut un grand match de basket-ball et, évidemment, nous n’aimons pas perdre, mais je suis entraîneur depuis longtemps et nous avons eu de grandes chances de gagner ce match ce qui ne se produit jamais lorsque vous faites 1/20 à trois-points (…)
De fait, Nick Calathès est le seul joueur du Panathinaikos à avoir transformé un de ses essais -il y en a eu quatre- au-delà de la ligne à 6,75m. Pitino tresse tout particulièrement des lauriers à l’arrière américain Shaquielle McKissic auteur de 22 points à 8/11 aux tirs.
Mais… Il ne peut se dérouler un Olympiakos-Panathinakos dans une atmosphère apaisée même si les supporters rivaux sont interdits de derby et le Panathinakos a publié une déclaration accusant l’Olympiakos d’actes de violence.
Dans leur communiqué détaillé, les Verts appellent l’État grec à prendre des mesures suite aux événements violents qui ont été provoqués par la présence de leur président Dimitris Giannakopoulos à ce match. Il est écrit notamment:
« Des hommes masqués, ceux que les propriétaires de l’Olympiakos ont récemment embrassés, ont pris soin de créer un climat de terrorisme pour notre équipe. »
Le Pana rapporte également que l’un des membres du conseil d’administration du club a été pris à partie et appelle l’Euroleague à prendre des mesures appropriées. Celle-ci a ouvert des procédures disciplinaires.
Bref, le quotidien de cette rivalité sulfureuse.
