En marge de la victoire de l'ASVEL contre Sepsi le 30 janvier dernier (94-77), Gabby Williams avait dénoncé un geste déplacé de la part de Zoran Mikes, le coach de l'équipe roumaine. « L’entraîneur adverse a décidé de me taper les fesses pendant le match. Je lui ai dit de ne pas me toucher et ses assistants ont commencé à me crier dessus. J’ai demandé à un arbitre s’il pouvait me toucher et il a dit oui, qu’il était calme », s'était offusquée l’internationale française sur X.
La FIBA avait dans la foulée ouvert un dossier disciplinaire. L'enquête a prouvé la culpabilité de l’entraîneur bosnien. Ce dernier a bien enfreint l’article 130 du règlement, stipulant que « toutes les formes de harcèlement et d’abus, physiques, professionnels ou sexuels, sont strictement interdites ». Dans son communiqué, la FIBA précise que le technicien de Sepsi s’est rendu coupable d’une « attitude inacceptable à l’égard d’une joueuse adverse », ce qui vaut à son club - et non à l'intéressé - une amende de 2 000 euros… mais pas de suspension.