Les matchs d’Euroleague sont toujours un événement pour les clubs français qui ont la chance d’y participer. La venue du club italien du Famila Schio et son contingent français (Endy Miyem, Isabelle Yacoubou et le coach, Pierre Vincent) en sera un pour le BLMA ce soir (20h), et ce même si les Lattoises, dernières du groupe B (1v-10d), n’ont déjà plus rien à espérer de cette compétition, si ce n’est permettre à un collectif encore récemment modifié de monter en puissance sans pression.
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Cette rencontre sera aussi l’occasion de retrouver une vieille connaissance des parquets français, Jolene Anderson, qui a débuté sa carrière européenne à Villeneuve d’Ascq (2008-2010) où elle a laissé le souvenir d’une joueuse clutch dotée de gros fondamentaux. L’arrière américaine fait désormais figure de cadre à Schio où elle évolue depuis 2013, dans ce club huit fois champion d’Italie et dix fois vainqueur de la coupe d’Italie où a également joué Giorgia Sottana (2012-2017), meneuse internationale italienne récemment libérée par le BLMA.
Pour BasketEurope, l’ex-Villeneuvoise qui tourne à 12,4 points, 8,1 rebonds et 3 passes décisives pour 18,4 d’évaluation en moyenne cette saison en coupe d’Europe, fait le point avant cette rencontre que les Italiennes, 4e du groupe, joueront à fond.
Jolene, comment vous sentez-vous avant ce match contre Lattes-Montpellier ?
Je me sens très bien cette saison, même si jouer deux compétitions à fond peut parfois être éprouvant. Mais nous serons prêtes au combat et déterminées à donner notre meilleur sur le parquet. Jouer à Lattes-Montpellier n’est jamais facile, nous savons que nous devront jouer les 40 minutes à fond pour obtenir la victoire.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Villeneuve d’Ascq ?
Villeneuve d’Ascq gardera toujours une place particulière dans mon cœur. C’est le premier club qui m’a donné ma chance en sortie de Wisconsin College. Jouer dans le championnat de France puis l’Euroleague dès ma première année ont fait de moi la personne et la joueuse que je suis aujourd’hui. Je n’ai pas eu de temps pour m’ajuster au basket européen ou à mes coéquipières, il fallait simplement que je sois prête à jouer tous les jours !
Qu’avez-vous retenu de votre premier coach en Europe, Abdou Ndiaye ?
Coach Abdou a sans doute été un des coachs les plus intenses et sérieux pour qui j’ai joué ! Il te faisait venir à l’entraînement chaque jour avec une idée bien précise en tête et un aspect de notre jeu à travailler afin de nous améliorer. Il ne pouvait pas supporter qu’une seule d’entre nous ne se donne pas à 100%. Voilà ce qu’il m’a principalement appris, de donner le meilleur chaque jour, jamais à moins de 100%.
Vous aviez une belle équipe avec notamment Géraldine Robert qui a joué à Lattes-Montpellier et Fatimatou Sacko qui y est toujours. Qu’est ce que cela vous évoque ?
Quand vous mentionnez Géraldine et Fati, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est « amis pour la vie ! » Elles ont toujours été là pour moi depuis le premier jour, à m’aider de toutes les façons qu’elles ont pu, et je suis contente de les compter parmi mes amies, comme pour toutes mes anciennes coéquipières de l’ESBVA.
Votre première année, Villeneuve d’Ascq avait été éliminé de la course au titre en demi-finale par Tarbes emmenée par une Isabelle Yacoubou MVP du championnat. Vous rappelez-vous à quel point elle avait pu être dominante dans cette série ?
Isabelle était une joueuse incroyable à Tarbes, impossible à arrêter ! Elle est l’une si ce n’est la meilleure poste 5 en Europe, et je suis heureuse de l’avoir parmi mes coéquipières depuis trois ans, je n’ai plus à m’inquiéter de la retrouver en face de moi et d’avoir à essayer de l’arrêter.
Vous avez aussi eu Giorgia Sottana pour coéquipière à Schio. Pensez-vous que Lattes-Montpellier va regretter son départ pour Fenerbahce ?
Giorgia va beaucoup manquer à Montpellier, au même titre qu’elle nous manque toujours ici à Schio. Elle n’est pas seulement une grande joueuse mais aussi une très bonne personne… Mais elle a eu une très belle opportunité d’aller au Fenerbahce, elle ne pouvait pas dire non.
Comment se porte notre contingent français ?
L’escouade française que nous avons ici à Schio se débrouille très bien. Isa et Endy ont toutes les deux déjà joué pour Pierre Vincent, que j’ai aussi eu la chance d’affronter lorsque je jouais à Villeneuve d’Ascq. Donc je connaissais un peu déjà ses principes de jeu avant qu’il n’arrive. Mais honnêtement, d’avoir Isa, Endy et Pierre Vincent dans l’équipe a beaucoup aidé le club depuis le début de saison.
Qu’est ce qui a changé depuis l’arrivée de Pierre Vincent ?
Je dirais que nous nous concentrons davantage sur l’aspect défensif du jeu. C’est l’une des choses que nous avions besoin de travailler, donc il a passé le plus clair de son temps à essayer de nous faire progresser là-dedans. Il ne nous a rien demandé de spécial pour ce match contre Montpellier car notre équipe sait déjà qu’on doit jouer à 100% pour gagner chaque match en Euroligue.
Dans le groupe A, Villeneuve d’Ascq (6e, 4v-7d) recevra l’USK Prague (4e, 6v-5d) à 20h, tandis que Bourges (3e, 6v-5d) se déplacera à 17h sur le parquet du leader invaincu, le Dynamo Koursk (11v-0d), matchs à suivre en direct sur Youtube.
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Cette rencontre sera aussi l’occasion de retrouver une vieille connaissance des parquets français, Jolene Anderson, qui a débuté sa carrière européenne à Villeneuve d’Ascq (2008-2010) où elle a laissé le souvenir d’une joueuse clutch dotée de gros fondamentaux. L’arrière américaine fait désormais figure de cadre à Schio où elle évolue depuis 2013, dans ce club huit fois champion d’Italie et dix fois vainqueur de la coupe d’Italie où a également joué Giorgia Sottana (2012-2017), meneuse internationale italienne récemment libérée par le BLMA.
Pour BasketEurope, l’ex-Villeneuvoise qui tourne à 12,4 points, 8,1 rebonds et 3 passes décisives pour 18,4 d’évaluation en moyenne cette saison en coupe d’Europe, fait le point avant cette rencontre que les Italiennes, 4e du groupe, joueront à fond.
Jolene, comment vous sentez-vous avant ce match contre Lattes-Montpellier ?
Je me sens très bien cette saison, même si jouer deux compétitions à fond peut parfois être éprouvant. Mais nous serons prêtes au combat et déterminées à donner notre meilleur sur le parquet. Jouer à Lattes-Montpellier n’est jamais facile, nous savons que nous devront jouer les 40 minutes à fond pour obtenir la victoire.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Villeneuve d’Ascq ?
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