L'Association des Basketteurs (AJUB) a publié un communiqué dans lequel elle exprime sa « satisfaction » pour cet événement jugé historique qui améliore les droits des joueuses.
« Merci à tous, ceux qui ont ouvert la voie, ceux qui se sont battus et ceux qui vont désormais en profiter. Aujourd’hui est un jour de fête POUR TOUS et PAR TOUS. Cet Accord, signé par le SIJUBA (Syndicat des Joueurs de Basketball) et par l'ANBF (Association Nationale de Basketball Féminin), réglemente les règles par lesquelles doivent être régies les conditions de travail des JOUEUSES. Il comprend ainsi la répartition du temps de travail, le repos hebdomadaire, les vacances, les visites médicales, les contrats de travail, le salaire avec une rémunération brute minimale de 16 000 € à temps plein par saison, un Protocole de prévention du harcèlement au travail, un Protocole de prévention et intervention contre le harcèlement sexuel et/ou basé sur le sexe, droits syndicaux, droit à l'étude, conciliation de la vie familiale et professionnelle et mesures en cas de situations de violence de genre, entre autres.»
16 000 euros, ça ne fait donc jamais que 1 333 euros mensuel si l’on calcule sur 12 mois et donc en brut. Cette somme est proche du salaire minimum des footballeuses espagnoles qui est de 21 000 euros pour l’actuelle saison et qui sera valorisé à 23 500 euros en 2025-26. Pour obtenir ce prix plancher, les joueuses s’étaient mises en grève en septembre 2023.
