Vassilis Spanoulis, coach monégasque : "Mon plan est que l'on soit meilleur chaque jour. On joue chaque match pour gagner, c'est pour ça que l'on s'entraîne. Tout le monde doit se tenir prêt à saisir les opportunités, pour certains, il y en a plus que d'autres, mais ils doivent tous être prêts. En tant que coach, je crois en tous mes joueurs. C'est à eux de se tenir prêts physiquement comme mentalement. [...] On sait que Paris va se battre sur tous les rebonds, donc évidemment on va perdre certaines batailles. Mais on a aussi su se créer des opportunités en contre-attaque, c'est un prêté pour un rendu. [...] On a besoin d'être plus concentrés, parfois, on se perd tout seul sans aucune raison. [...] On respecte nos adversaires, mais on est là pour faire ce que l'on a à faire. [...] Prendre des décisions, c'est mon job. Parfois, ça se passe bien, parfois non. Je prend mes propres décisions et je m'y tiens. C'est ce que j'étais en tant que joueur et ce que je suis en tant qu'entraîneur."
Francesco Tabellini, coach parisien : "On n'a pas fait tout ce que l'on pouvait et devait faire pour gagner contre une équipe aussi forte que Monaco. Maintenant, on comprend ce que ça demande de les battre. On a l'impression qu'on n'a pas tout fait pour gagner. On a mal démarré défensivement, on a essayé de régler ça, mais on a fait beaucoup d'erreurs qui ont mené à des lancers francs. Il faut faire une grande performance défensive pour battre ce genre d'équipe, et ce soir ce n'était pas le cas. [...] Quand je parle de ce qu'on devait et pouvait faire mieux, les arbitres ne sont pas dans l'équation, on s'y méprend à leur remettre la faute. Ils font des erreurs, comme les joueurs et les coachs. Je n'étais pas content de certaines décisions, mais ce n'est pas là où on doit se concentrer. [...] Avec cet équilibre entre l'intérieur et l'extérieur, on a été capables de scorer 94 points, malgré nos 29% de réussite à 3 points. On peut travailler là-dessus, et on sera meilleur quand tout le monde sera là. [...] Ça fait partie du process de Nadir [Hifi], de devenir non seulement un scoreur mais un meneur. Tout en devenant un leader en défense. Parfois, il est excellent, mais parfois il fait des erreurs, ça fait partie de son développement. Son effort défensif est énorme et suis sincèrement persuadé qu'il va devenir l'un des meilleurs meneurs d'Europe. [...] J'espère que Justin Robinson pourra jouer cette semaine, on est aussi dans l'attente."
Yakuba Ouattara (10 points) : "On a montré de belles choses, c'est sûr qu'on a eu des moins bon passages, mais ça laisse présager de bonnes choses. L'équipe est encre jeune, on n'a jamais été au complet cette saison, et on arrive déjà à être compétitif face à cette équipe de Monaco qui a une base solide, qui joue ensemble depuis trois ou quatre ans. Je garde le positif parce que connaissant notre groupe et notre éthique de travail, je sais qu'on ne peut que devenir meilleurs avec le temps. [...] C'est Nadir qui est à la mène et gère le tempo, il est en train de passer un cap. Il alterne beaucoup plus son jeu entre ses coups de génie offensifs, tout en arrivant à faire jouer les autres. C'est ce qui nous permet d'être aussi compétitifs. On sait qu'on a besoin de lui car c'est l'un des joueurs principaux de notre équipe.
[...] [Défendre sur Mike James], c'est un challenge à chaque fois d'essayer d'arrêter ce genre de joueur, ou de les ralentir. Parce que parfois, les arrêter c'est très compliqué, mais juste faire baisser les pourcentages et l'efficacité, c'est un gros boulot, c'est toujours une fierté d'affronter ce genre de joueur. [...] [Les Monégasques,] je les connais bien, je sais que la finale leur a fait mal, la célébration d'avant le match les a titillé aussi, c'est sûr qu'ils étaient surmotivés par ça. [...] On est arrivé à s'ancrer à Paris, il y a un engouement autour de notre équipe, de ce qu'on véhicule, du jeu qu'on produit, je pense que c'est assez plaisant à regarder pour le grand public du basket. On commence à s'installer comme une vraie équipe à Paris et les gens savent qu'ils peuvent venir à l'Adidas Arena pour passer du bon temps. [...] On doit arriver à être constants sur 40 minutes au niveau de l'intensité et des efforts. On laisse trop de paniers faciles dans la raquette. En attaque, on doit juste continuer de jouer librement. On a de la chance d'avoir des coachs qui nous laissent de la liberté. On doit juste arriver à être constant dans nos performances et profiter des retours des blessés."
Propos recueillis à l'Adidas Arena, Paris.
