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François Gomez, coach de Tarbes : « Il y a longtemps que je n’avais pas eu peur comme ça »

A l’issue de la qualification de son équipe pour les demi-finales du championnat de France, le coach de Tarbes, François Gomez, avait bien conscience qu’après une bataille de 80 minutes face à Bourges, tout s’est joué sur un coup de dé.  

©TGB
« On tient trois quart-temps vraiment très, très bien. De 18, on passe à un moment à +24, 25. Et puis Bourges se lâche vraiment avec des joueuses qui prennent des risques et qui sont récompensées, qui se battent sous le panier, qui nous dominent. Je pense que cette équipe a fait ce qu’il fallait. Quand ça se joue à un point, il faut arrêter de discuter. C’est un lancer-franc, un panier raté. La pièce peut tomber d’un côté comme de l’autre. Elle est tombée de notre côté, c’est magnifique, mais elle aurait pu tomber du côté de Bourges. Il n’y a rien à redire, cette équipe nous a dominés les dix dernières minutes puisque le reste du temps on a fait jeu égal avec l’une des meilleures équipes françaises. C’est notre grande satisfaction de pouvoir rivaliser avec le Bourges de cette année même si je comprends que vous soyez déçus d’être éliminé en quart car tout le monde annonçait un Bourges-Villeneuve d’Ascq en finale. Mais Bourges reste Bourges et l’a prouvé aujourd’hui. »

 Rappel : Bourges avait terminé à la deuxième place la saison régulière avec 18 victoires et 4 défaites, alors que Tarbes s'était classée 7e (10-12), soit une victoire de plus seulement que le 9e, Charleville.

« On vient gagner notre place en demi-finale comme on l’a fait en demi-finale de Coupe de France. Il n’y a pas de hasard. Cette équipe de Tarbes a peut-être été sous-estimée et par moi en premier car je pense que l’on aurait pu dans la saison régulière faire un peu mieux si j’avais eu plus de conviction sur le niveau que l’on avait. Aujourd’hui, les filles ont montré que j’avais mal évalué le niveau de ce groupe.  Elles prouvent avec ces deux demi-finales qu’elles font partie des quatre meilleures équipes françaises cette année. Il faut le dire comme ça… Il y a eu un quart-temps très compliqué avec (il rit) la trouille ! Une vraie trouille. Les joueuses, le staff aussi. Il y a longtemps que je n’avais pas eu peur comme ça, que l’on se fasse crucifier à la dernière seconde sur un dernier panier. Ça se passe souvent comme ça. Que l’on n’aurait plus que nos larmes pour pleurer. Ça n’a pas été le cas, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? C’est le basket et le sort en a voulu ainsi. »

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