Frédéric Fauthoux (Bourg) : "On n'est pas abattus, loin de là"

Tiago Splitter, coach du Paris Basketball, après la victoire dans le match 1 (100-89) : "C'était un match très compliqué, le score ne reflète pas à tel point c'était dur. Ils nous ont mis sous pression en première mi-temps sur des paniers faciles en contre-attaque. On ne voulait pas les laisser courir en deuxième mi-temps. Cavalière et Lô ont fait de très bons matchs, ont apporté de l'énergie. [...] On n'a pas démarré avec le bon tempérament pour gagner. On a mieux défendu loin du ballon, on a mieux géré les matchups, avec TJ [Shorts] qui défendait sur [Joël] Ayayi au fil du match. On l'a fait passer sur [Brandon] Jefferson et ça allait mieux. [...] Ils ont été durs, ils nous ont tués au rebond au début. C'était un match physique. On a bien fini le troisième et démarré le quatrième pour, c'est comme ça que le match a basculé et qu'on a gagné. [...] Je le dis toujours, le gars le plus important en défense, c'est le poste 5. C'est lui qui donne le ton. Tout tourne autour des écrans, et des avantages que les équipes en tirent, quand on a un gars comme Kevarrius Hayes qui peut minimiser cet impact, c'est un énorme point fort."

Maodo Lô, toujours aussi efficace depuis le début des play-offs (13 points à 4/8 au tir) : "Notre nombre de points marqués ? Ça montre notre identité, notre philosophie de jeu. On a un jeu très rapide, et plus on a de possessions plus on marque de points. [...] On a fait des erreurs au début. Ils étaient efficaces en début de match sur pick and roll. C'est pourquoi Tiago [Splitter] a pris un temps-mort rapidement pour nous permettre de nous réveiller. [...] Quand tu as une blessure, surtout celle que j'ai eu, tu dois être patient et travailler sur ta réhabilitation. On commence pas à pas, on fait des petites exercices. À un moment donné, tu dois essayer de trouver ton rythme. C'est ce que je suis en train de faire. J'utilise les matchs pour récupérer mon rythme, pour revenir au niveau auquel j'étais avant ma blessure. [...] C'est toujours plus facile de jouer à domicile, on a nos fans, nos familiarités avec la salle, on dort chez nous la veille. Tu n'as pas à voyager aussi. Tout est plus facile."

Frédéric Fauthoux, coach de la JL Bourg : "On va rester que sur du basket. On a fini par baisser en intensité, on doit rester dur pendant 40 minutes face à des équipes comme ça, parce que eux, ils savent le faire. [...] Je trouve qu'on a plutôt respecté le plan, mais eux, ils ont le talent pour s'y prendre différemment sur des choses qu'ils savent très bien faire. Les deux tirs à trois points d'Herrera en début de deuxième mi-temps nous font très mal, parce qu'on sait qu'il va les prendre. Après, il y a tellement de choses à dire, on va se concentrer sur le fait de débriefer notre match entre nous. C'est mieux. [...] On joue toujours très bien [en attaque]. La défense, ce n'est pas leur spécialité. Ils ont une force offensive et une confiance, quoi qu'il arrive ils marquent toujours beaucoup de paniers. Il faudra qu'on soit un peu plus fort là-dessus. L'attaque, ça ne pose pas de problème. Sauf à la fin, on n'en marque pas assez si on veut les battre. Mais il vaut mieux qu'on se concentre sur d'autres choses, comme faire baisser au moins leur pourcentage de tir, ou leur donner moins de lancers-francs. [...] On n'est pas abattus, loin de là. À chaque fois on est biens pendant... on n'a pas réussi à faire prendre sa cinquième faute à TJ Shorts. On a été battu là où on les attendait. [...] [La blessure de Marine Fauthoux] c'est la très mauvaise nouvelle de la journée. Elle ne voulait pas partir aux États-Unis pour gagner l'or avec la France. Malheureusement, ce rêve ne pourra pas s'aboutir cette année. C'est un coup dur dans sa carrière, mais je suis sûr qu'elle s'en relèvera. "

Propos recueillis à Paris.

Betclic Elite : Paris prend les devants contre Bourg

Porté par ses arrières T.J. Shorts et Nadir Hifi, le Paris Basketball est venu à bout de la JL Bourg lors du match 1 de la demi-finale de Betclic Elite ce mercredi 4 juin (100-89). Revanche dès ce vendredi (21h), toujours à l’Adidas Arena.

BasketEurope.comLa rédaction