A propos de l'extension à venir de la WNBA :
Le salaire de Gabby Williams au Storm est de 225 000 dollars, ce qui est à l'évidence moins que ce qu'elle a gagné à Fenerbahçe la saison dernière, même si les salaires européens ne sont pas publics. Voici ce qu'elle déclare à "Good Game with Sarah Spain" rapporté par Gigantes.
« Du côté de la WNBA, les choses sont très claires. Nous ajoutons des équipes et ce que nous ne pouvons pas faire, c’est jouer sept matchs par semaine si la ligue continue de se dérouler entre mai et septembre. Nous ne pourrons pas jouer tous les jours. Donc, bien sûr, il faudra prolonger la saison, et je pense que c’est l'objectif final.
Mais si on allonge la saison et qu’on nous empêche de jouer dans d’autres ligues, peut-être que je ne resterai pas en WNBA si je reçois une bien meilleure offre d’Unrivaled (NDLR : une ligue de 3x3 basée à Miami et créee en 2023 par Breanna Stewart et Napheesa Collier). Et je pense que beaucoup de joueuses y réfléchissent.
Je pense qu’Unrivaled a sauvé la WNBA cette année, parce que beaucoup de joueuses sont arrivées à temps pour le camp d’entraînement, ce qui est ironique puisque la WNBA n’aime pas Unrivaled. Sans Unrivaled, beaucoup de joueuses n’auraient pas été là à cause des règles de priorisation. Donc oui, c’est clair qu’ils veulent prolonger la saison, ce qui est évidemment nécessaire si on s’étend.
Mais encore une fois, c'est le business. Montrez-moi l’argent. Si une autre ligue me paie plus... »

A propos de la Turquie :
« Je pense que la Turquie fait de son mieux. C’est pourquoi la majorité des joueuses joue là-bas en ce moment, même d’autres Européennes. Tout le monde va en Turquie parce qu’ils font tout pour adapter leur ligue. Ils veulent être en bons termes avec la WNBA, garder les joueuses WNBA chez eux et que ça fonctionne.
Oui, je pense que notre objectif à toutes, c’est de ne jouer qu’une seule saison par an. Nous ne voulons pas jouer plusieurs saisons. C’est ça, le point central. Mais les revenus de la WNBA ne sont pas assez attractifs pour qu’on joue uniquement là-bas. »
À propos de l’EuroBasket :
« Malheureusement, nous (au Seattle Storm) avons eu trois blessures des ligaments croisés antérieurs pendant la pré-saison, et je n’ai tout simplement pas osé laisser l’équipe avec seulement 8 ou 9 joueuses, parce que le plafond salarial de la ligue ne nous permettait pas de recruter. Même avant de venir à Seattle, la franchise était ouverte à ce que je participe à l’EuroBasket si c’était mon rêve. Mais je ne pouvais pas faire ça à mes coéquipières, surtout après tout ce que Seattle a fait pour moi. Ça n’avait pas de sens que j’y aille.
Et bien sûr, que la France n’ait pas remporté de médaille n’a pas aidé. Évidemment, ça m’a fait me sentir encore plus mal. Je ne sais pas quels ajustements nous devrons faire à l’avenir en tant que Fédération Française, mais oui, ça m’a un peu blessée. »