Aller au contenu

Gabby Williams, une patronne remplie d’émotions : “J’ai failli pleurer pendant la Marseillaise”

Stressée pour son premier match devant toute sa famille, Gabby Williams a parfaitement lancé son tournoi olympique. Face au Canada (75-54), elle a porté l’équipe de France des deux côtés du terrain, incarnant la puissance défensive des Bleues avec ses 5 interceptions.

Gabby Williams © FIBA

C’est un véritable tourbillon que les Canadiennes ont pris en pleine face. En tête après dix premières minutes sérieuses (14-18), les joueuses de Victor Lapena ont ensuite buté sur la muraille tricolore pendant 9 minutes 30, encaissant un terrible 22-0 dont elles ne se remettront jamais. “Elles ont mis une grosse pression défensive, elles étaient sur toutes les lignes de passe”, déplorait la Berruyère Kayla Alexander après la rencontre.

Avec seulement 2 points concédés sur le seul deuxième quart-temps, les Bleues ont même battu le record olympique ! L’effort défensif de l’équipe de France est une œuvre collective mais le visage qui l’incarne le mieux est forcément Gabby Williams, 5 interceptions dont 3 en première mi-temps, dont l’intensité a fait dérailler un Canada dépassé, avec 25 ballons perdus.

Je n’avais même pas réalisé qu'elles n'avaient marqué que deux points au deuxième quart-temps. J'ai vu ça en regardant la feuille de stats à la mi-temps et j'ai halluciné. La défense, c’est notre identité, a rappelé la Franco-Américaine, dont l’investissement est toujours total, en zone mixte. On se fait confiance. Je sais que je peux prendre un peu plus de risques pour aller piquer une balle, monter plus haut, parce que je sais qu’il y a quelqu’un derrière moi. On était un peu nerveuses au premier quart-temps, c’est normal. Après, je pense qu’on a montré nos principes, qu’on travaille depuis deux mois. Le deuxième quart-temps, c’est comme ça qu’on veut jouer. C’est l’intensité qu’Aimé veut de nous.”

Cet article est réservé aux abonnements payants

S’abonner

Vous avez déjà un compte? S'identifier

Fil d'actualité