"Tant que Victor est en bonne santé, la ligue lui appartient", a déclaré Giannis Antetokounmpo des Milwaukee Bucks à propos du pivot des San Antonio Spurs.
"Mec, ce mec peut réaliser tout ce qu'il veut dans un match", a assuré pour sa part Kevin Durant, cité par le San Antonio Express News. "Il devient de plus en plus à l'aise avec le temps. … C'est tout simplement fou à quel point il va être dominant à mesure qu'il se sent plus à l'aise dans le jeu. Heureusement, je suis sur le point de partir, donc je n'aurai pas trop à m'en soucier. Vous le voyez simplement s'installer match après match après match, et ce sera un bonheur à regarder."
Wemby est le favori pour remporter le trophée de l'année et il a affiché des chiffres historiques (20,5 points, 10,0 rebonds, 3,2 passes et 3,2 contres en 49 matches) même si le staff médical des Spurs a limité ses minutes pour protéger sa cheville droite.
"Je ne regarde pas beaucoup de basket", a reconnu Antetokounmpo. "Je ne l'ai pas beaucoup vu jouer cette année, mais quand nous sommes dans le bus ou dans l'avion, il y a des gars qui disent : 'Oh, wow, c'est fou.' Cela attire en quelque sorte votre attention. C'est comme : « Que s'est-il passé ? "
Début janvier, la première rencontre entre Giannis Antetokounmpo, alias « The Greek Freak », et Victor Wembanyama, surnommé « The Alien » par Lebron James, a été à la hauteur du battage médiatique. Antetokounmpo a cumulé 44 points et 14 rebonds et Wembanyama a terminé avec 27 points avec un 10 sur 18 aux tirs, neuf rebonds et cinq contres.
"J'ai pensé : 'Il n'y aura jamais personne d'autre comme lui'", a déclaré Antetokounmpo. "Les gens ne comprennent pas. Il mesure 2,23 m. J'étais à côté de lui. Il est bien, bien, bien plus grand que moi. Il peut tirer. Il peut dribbler. Bla, bla, bla. Nous le savons tous, n'est-ce pas. ? Mais le sens du jeu, c'est la première chose que j'ai remarqué. Il connaît, comprend le jeu. Je l'ai observé avant qu'il soit en NBA, quand il était coéquipier avec mon petit frère (NDLR : à Villeurbanne). Son sens du jeu, c'est incroyable. Vous ne pouvez pas vraiment enseigner cela. Vous l'avez ou vous ne l'avez pas. Vous pouvez devenir plus fort. Vous pouvez devenir plus rapide. Vous pouvez mieux dribbler, mieux tirer, tout cela. Mais la sensation du jeu, quand tirer, quand défendre, quand sprinter, quand aider ses coéquipiers, quand ne pas aider, le timing pour bloquer les tirs, cela vous ne pouvez pas l'enseigner. Cette sensation qu'il a, c'est ce qui fait peur. Tant que Victor est en bonne santé, il va tout accomplir. Il va être un champion, être un MVP dans cette ligue, faire toutes les choses, les objectifs qu'il s'est fixés. Soit à peu près tout."
