Aller au contenu

Georgios Bartzokas : "Olympiakos aborde le Final 4 avec plus de pression que les trois autres équipes"

En demi-finale du Final Four, vendredi, l'AS Monaco aura en face d'elle l'Olympiakos, l'équipe numéro 1 de la saison régulière, et son stratège, le coach grec Georgios Bartzokas. Extraits de l'interview qu'il a donné sur le site du club.

Georgios Bartzokas © Olympiakos

Quelle est la première émotion qui vous vient à l’esprit lorsque vous entendez l’expression : Euroleague Final 4 ?
"C'est toujours une sensation agréable, mais différente à chaque fois car les équipes sont différentes. C'est une chose d'aller au Final 4 avec le Lokomotiv Kuban (en 2016), par exemple, en sachant que l'équipe s'est déjà surpassée, et une autre avec l'Olympiakos de cette année, dont le seul objectif est de remporter le titre. L’approche n’est jamais exactement la même, précisément parce que les niveaux de pression sur chaque équipe ne sont pas les mêmes. Parfois, nous pouvons avoir l’impression d’avoir réussi, et parfois, comme cette année, d’avoir l’impression que nous ne faisons que commencer. Dans tous les cas, vous vous concentrez exclusivement sur la manière de gagner le premier match."

Vous dites que l'Olympiakos était sous la plus grande pression cette année. En se dirigeant vers le Final Four, cette pression augmente-t-elle ou diminue-t-elle, dans le sens où l'équipe a parcouru un chemin, est exactement là où elle s'attendait à être et sait généralement qui elle est et ce qu'elle peut faire ?
"Je ne sais pas si c'est juste ou injuste, mais c'est un fait que l'Olympiakos aborde le Final 4 avec plus de pression par rapport aux trois autres équipes. Cette pression atteindra son maximum dans les prochains jours, mais c’est tout à fait prévisible et nous sommes tout à fait prêts à y faire face. Olympiakos et pression sont synonymes, et quand on représente ce club, il faut toujours être prêt à supporter son poids. À partir de là, une équipe réduit le stress et la pression qu’elle subit lorsque les choses se passent bien sur le terrain. En d'autres termes, il est important d'avoir plus de joueurs en bonne santé à l'entraînement, de bien travailler - comme nous l'avons fait ces derniers jours - de voir que tout le monde est concentré, prend soin de son corps, de sa vie, se prépare mentalement, etc. Je crois donc qu'une bonne façon d'éviter la pression de l'atmosphère environnante est d'être préparé, de ne pas avoir l'impression d'aller au hasard."

La demi-finale contre Monaco, comment l'aborde-t-on en première lecture ? Bien sûr, il y a la particularité de Vassilis Spanoulis, figure emblématique de l'histoire de l'Olympiakos, qui se trouve sur son banc, mais d'un autre côté, il y a aussi un adversaire. À quoi faut-il faire attention ?
"La plus grande erreur est d'aborder le match en partant du principe qu'il y a une personne familière sur le banc adverse et pas n'importe qui. En ce moment, Monaco est notre adversaire et nous ne parlons que de basket à nos joueurs, de ce que Monaco représente exactement dans le basket. Notre approche est uniquement sur ce sujet et il va sans dire que le duel qui nous attend est difficile, car nous parlons d'une équipe qui est talentueuse avec un noyau de joueurs qui évoluent ensemble depuis plusieurs années et qui s'améliore. Bien sûr, ce seront des concurrents très coriaces pour la finale."

Fil d'actualité