Alors que l'heure des playoffs et des playouts va bientôt sonner, ESAKE, soit la ligue grecque, a donné son accord aux clubs qui souhaitaient que l'hymne national soit joué avant les matches à l'image de ce qui se fait aux Etats-Unis. Le drapeau national devrait également être présent dans les enceintes dès les matches de samedi prochain.
Mais la nouvelle majeure est d'un autre ordre. Ce mercredi, ESAKE a décidé que les clubs de la Stoiximan Basket League auront des masses salariales des joueurs et des budgets augmentés. Ainsi la masse salariale minimale va passer de 400 000 à 500 000 euros et les budgets de 800 000 à un million d'euros. On estime en Grèce que les revenus provenant des paris, du sponsoring et des droits TV dépasseront pour chaque club les 650 000 euros.
L'Olympiakos et le Panathinaikos sont bien entendu dans un univers bien différents des autres clubs grecs, mais par comparaison, il faut rappeler que le budget de Lille, qui est le plus faible de la Pro B, est avec 1,9M€ plus du double que le minima annoncé en Grèce, alors que les masses salariales d'Angers et Evreux, à la traîne dans la division, sont à 600 000 euros. Les normes dans les deux pays ne sont à l'évidence pas les mêmes et qui a dit que comparaison n'est pas raison ?
A propos de finances grecques, l'AEK Athènes vient d'être averti par la Fédération internationale d'une nouvelle interdiction de recrutement. C'est la énième fois que le club de la capitale est ainsi sanctionné.