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Guide Jeep Élite 2020-21 : Pau-Lacq-Orthez à la croisée des chemins

Photo d’ouverture : L’Élan Béarnais 2020-21 (Photo : Élan Béarnais – Éric Traversié) Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe et de chaque joueur et coach de Jeep Élite. Aujourd’hui, l’Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonne

Photo d’ouverture : L’Élan Béarnais 2020-21 (Photo : Élan Béarnais – Éric Traversié)

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe et de chaque joueur et coach de Jeep Élite. Aujourd’hui, l’Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI

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Qu’elles semblent loin, les grandes heures de l’Élan Béarnais… Après une saison des plus maussades, la première achevée avec un bilan négatif depuis 2014-15, Pau-Lacq-Orthez se doit de faire mieux pour faire honneur à son prestigieux blason. Le problème, c’est que son recrutement et la composition de son équipe sont loin d’apporter toutes les garanties d’un retour vers les sommets de la hiérarchie de la Jeep Élite.

Il n’y a pas à tortiller, l’Élan Béarnais a connu la saison passée l’un de ses plus mauvais exercices depuis bien longtemps. Finir 11e avec un bilan de 10 victoires pour 15 défaites n’est clairement pas dans les standards du club, il faut remonter à l’année 2014-15 (13e avec 13 v. – 21 d.) pour trouver trace d’une aussi mauvaise prestation. Plusieurs éléments se sont combinés pour faire du club béarnais la 9e défense du championnat (82,6 points encaissés) et, surtout, sa 16e attaque (78,8 points marqués). Pour Laurent Vila, le coach, « notre manque évident de cohésion ne nous a pas permis d’obtenir les résultats escomptés. » Ce qui est une évidence, mais ne masque pas le fait que le club a connu de nombreuses blessures dans son effectif (seuls deux joueurs ont participé à tous les matchs, Digué Diawara et Petr Cornélie) et, surtout, subi de nombreuses déceptions. La triplette de meneurs-arrières non-JFL Ronald Moore-Tyus McGee-Matt Mobley n’a pas convaincu, au point que le dernier nommé a été coupé au bout de 6 matchs et remplacé par un Justin Dentmon à peine plus performant. En outre, dans le contingent JFL, seul Nicolas de Jong a réellement donné satisfaction mais, gêné par diverses blessures, il n’a pu disputer que 10 rencontres. Quant aux autres, et à des degrés divers, ils n’ont pas répondu aux attentes, qu’il s’agisse de Petr Cornélie, de Léo Cavalière, de Digué Diawara, de Yohan Choupas ou de Thibault Daval-Braquet.

Ce qui fait que de l’effectif de la saison passée ne restent cette année que Digué Diawara, Petr Cornélie et Nicolas de Jong, en plus du jeune Gérald Ayayi. Pour les accompagner, l’Élan Béarnais a fait revenir au club l’enfant du pays Rémi Lesca ainsi que le pivot guinéen qui avait effectué une pige intéressante en cours de saison dernière, Ousmane Drame. Deux joueurs connaissant bien la Jeep Élite les accompagnent, Vincent « Vee » Sanford et Jérémy Leloup. Enfin, l’effectif est complété par le meneur Shannon Evans II, en provenance de Hongrie, où il a brillé.

Laurent Vila a tenté de créer un groupe composé de joueurs complémentaires, en tenant compte d’un budget diminué. Mais il est clair que cet effectif – qui ne comporte pour le moment que trois non-JFL – n’apporte guère de garanties. Shannon Evans peut-il passer le gap qui existe entre le faible championnat hongrois et la Jeep Élite ? Vee Sanford à l’arrière et Petr Cornélie sur le poste 4 ne se sentiront-ils pas un peu « seuls » ? Gérald Ayayi, Digué Diawara et ce même Petr Cornélie sauront-ils hausser leur niveau de jeu ?

Les quelques matchs de préparation disputés jusqu’à maintenant ne donnent guère d’indications dans un sens ou dans l’autre, que ce soit la large (+35) victoire face à un pensionnaire de NM1 (Dax-Gamarde) ou l’écrasante défaite (-64) face à Vitoria, formation de haut de tableau en Euroleague. Avec un groupe composé de neuf joueurs (dont un aspirant, Gérald Ayayi), Pau-Lacq-Orthez va avoir besoin que tous ses joueurs donnent le meilleur d’eux-même, voir plus, pour arriver à viser autre chose que le maintien. Mais même éviter la relégation ne va pas être chose aisée pour les Béarnais.

Salle : Palais des Sports (7 502 places)

Photo : Élan Béarnais – Éric Traversié

Président : Didier Rey (65 ans)

Partants : Léo Cavalière (Strasbourg), Yohan Choupas (Monaco), Thibault Daval-Braquet (Bourg-en-Bresse), Travis Leslie (Châlons-Reims), Cheikh Mbodj (Nishinomiya/JAP), Ronald Moore (Cibona Zagreb/CRO), Ekene Ibekwe (Champagne Basket), Tyrus McGee (Holon/ISR)

Arrivées : Shannon Evans (Atomeromu SE Paks/HON), Rémi Lesca (Boulazac), Vee Sanford (Limoges), Jérémy Leloup (Dijon), Ousmane Drame (Gravelines-Dunkerque)

Shannon Evans II – né le 19 juillet 1994 – 1,85 m – Poste 1 – Américain

Flop ou bonne pioche ? Difficile de savoir ce que le natif de Suffolk (Virginie) va pouvoir réaliser dans le championnat français, lui qui n’a jusqu’à maintenant connu que la NCAA (à Buffalo puis à Arizona State, pour 16,5 points, 3,1 rebonds et 3,5 passes lors de son année senior, en 2017-18) et la Hongrie (deux saisons à Atomeru SE Paks). Auteur d’une bonne première saison dans ce championnat de petit calibre (15,9 pts (45,4 % aux tirs dont 39,8 % à trois-points), 2,8 rbds, 4,2 pds, 12,7 d’évaluation) avant de la terminer prématurément par la faute d’une blessure à l’épaule, il fait montre de beaux progrès la saison dernière (18,1 pts (43,5 % aux tirs dont 33,1 % à trois-points), 3,7 rbds, 6,9 pds, 23,0 d’éval, ce qui lui permet de figurer dans l’équipe-type du championnat et de pointer en 2e position chez les passeurs et en 5e chez les scoreurs. Reste que la Jeep Élite est d’un niveau bien supérieur et que son adaptation reste à démontrer. Décrit comme un meneur capable de scorer comme de faire jouer ses équipiers, rapide, fort à trois-points et doté d’une bonne vision du jeu, il est surtout apprécié par sa force de travail.

Rémi Lesca – né le 19 novembre 1990 – 1,80 m – Poste 1 – Français

Retour au bercail pour le combatif Landais. Formé à Pau-Lacq-Orthez, il est resté au club jusqu’en 2014 avant de partir tenter sa chance à Châlons-Reims puis à Levallois et Boulazac, où il a fourni une dernière saison dans ses standards : 5,0 pts (39,4 % aux tirs dont 37,1 % à trois-points), 1,2 rbd, 3,3 pds et 6,8 d’éval en 20,2 mn). Il va amener à son club formateur son agressivité de tous les instants, sa bonne défense et son sens de l’organisation. On peut imaginer qu’il lui arrivera de jouer aux côtés de Shannon Evans lorsque Vee Sanford soufflera sur le banc.

Photo : Rémi Lesca (à gauche) (Élan Béarnais – Éric Traversié)

Gérald Ayayi – né le 24 août 2001 – 1,88 m – Poste 1 – Français

Le petit frère de Joël (à Gonzaga en NCAA la saison passée) et de l’internationale française Valériane (portant aujourd’hui le nom de Vukosavljevic, celui de son mari) va faire figure de troisième meneur dans sa deuxième saison à l’Élan Béarnais, la première avec un statut de professionnel à part entière. Avant Pau, il a été formé à la JSA Bordeaux, avec qui il a joué en NM1 lors de la saison 2018-19 (23 matchs pour 2,1 pts, 0,5 rbd, 0,7 pd et 1,4 d’éval, dont un match à 12 pts, 2 rbds et 2 pds pour 11 d’éval face à La Rochelle). Pour sa première saison paloise, il a principalement évolué avec les Espoirs, s’y montrant très à son avantage : 15,3 pts (45,5 % aux tirs dont 30,2 % à trois-points), 4,1 rbds, 4,2 pds, 4,2 balles perdues, 14,0 d’éval. Il a aussi disputé 7 matchs de Jeep Élite (1,3 pt (43,0 % aux tirs dont 32,6 % à trois-points), 0,3 rbd, 0,3 pd, 1,0 d’éval en 1,3 mn) et 9 en BCL (1,0 pt (25,0 % aux tirs dont 50,0 % à trois-points), 0,3 rbd, 0,3 pd, 1,1 d’éval en 2,1 mn). Il doit travailler sur son tir à trois-points et sur sa gestion de la balle, mais il peut espérer grappiller des minutes dans la traction arrière paloise, aux côtés de Shannon Evans, de Rémi Lesca et de Vee Sanford.

Photo : BCL

Vincent « Vee » Sanford – né le 5 décembre 1990 – 1,93 m – Poste 2 – Américain

Pour sa quatrième saison en France, Vee (le diminutif de son vrai prénom, Vincent) espère montrer que ses prestations moyennes de la saison passée à Limoges (10,2 pts (42,2 % aux tirs dont 34,6 % à trois-points), 2,8 rbds, 2,7 pds, 9,2 d’éval), n’étaient qu’un accident et qu’il peut revenir au niveau démontré à Chalon-sur-Saône en 2018-19 (15,3 pts (55,0 % aux tirs dont 46,6 % à trois-points), 3,8 rbds, 2,9 pds, 16,4 d’éval). Blessé une partie de la saison, le natif de Lexington (Kentucky) n’a en effet jamais réussi à revenir à son meilleur niveau dans le Limousin. Formé dans les facs de Georgetown puis de Dayton, l’arrière capable de mener le jeu par séquences a débuté sa carrière pro en Islande (Thor Thorl) avant de partager sa deuxième saison 2016-17) entre première et deuxième division allemande (s.Oliver Würzburg et Oliver Würzburg). Depuis 2017-18, il évolue donc en France, d’abord à Antibes (14,3 pts, 12,7 d’éval) puis à Chalon et Limoges. S’il est remis de ses pépins physiques, il sera sans doute la première gâchette de l’Élan Béarnais.

Digué Diawara – né le 3 octobre 1998 – 2,06 m – Poste 3 – Français

Grand espoir à « l’immense potentiel » du temps de ses années de formation à Villeurbanne, le grand ailier n’en finit plus de décevoir, au point que Pau a cherché à le libérer cet été. Faisant rarement les bons choix, s’entêtant à tirer de loin sans réussite (22,9 % à trois-points cette saison contre 27,3 % et 27,7 % les deux années précédentes, à Pau déjà et à Hyères-Toulon), il semble plafonner. En conséquence, son temps de jeu a diminué et son apport aux points également (4,2 pts cette saison contre 5,6 la précédente). Il est encore jeune mais doit gagner en maturité et améliorer ses fondamentaux pour espérer continuer à ce niveau.

Photo : BCL

Jérémy Leloup – né le 31 janvier 1987 – 1,99 m – Poste 3 – Français

Il n’a peut-être plus ses jambes de 20 ans, mais il peut encore rendre de fiers services grâce à sa science du jeu, sa combativité, sa défense et son tir à trois-points (même si son adresse s’est quelque peu envolée lors du dernier opus, avec 31,8 % à trois-points contre 42,9 % la saison précédente). N’aimant guère bouger, celui qui a été formé au Mans a ainsi passé cinq saisons à Dijon (2010-13 et 2018-20) et autant à Strasbourg, après avoir fait un tour par Vichy. Ayant perdu de l’influence dans le jeu dijonnais (22,4 mn, 6,5 pts, 7,6 d’éval en 2019-20 contre 28 mn, 8,4 pts et 10,8 d’éval en 2018-19), le natif du Mans va vouloir se relancer dans un contexte différent de celui qu’il a connu ces dernières années. Sous contrat pour deux saisons.

Petr Cornelie – né le 26 juillet 1995 – 2,11 m – Poste 4 – Français

Le Calaisien est, à l’instar de Digué Diawara, un ancien grand espoir qui n’a pas encore répondu à toutes les attentes, semblant lui aussi stagner. Ainsi, si en 2015-16 au Mans, il valait 9,6 pts, 43,1 % à trois-points, 5,4 rbds, 11,3 d’éval, il n’a plus jamais reproduit ces chiffres. La saison dernière, en 19,8 mn, il produisait ainsi 6,9 pts (48,3 % aux tirs dont 34,5 % à trois-points), 5,1 rbds, 1,2 pd, 9,0 d’éval en chamionnat, se montrant un peu plus rentable en BCL : 21,3 mn, 7,7 pts (47,5 % aux tirs dont 33,3 % à trois-points), 4,6 rbds, 1,0 pd, 9,5 d’éval. Il manque toujours de régularité et de dureté, tout en n’ayant pas encore stabilisé son tir de loin. Il connaît ses axes de progression.

Photo : BCL

Nicolas De Jong – né le 15 avril 1988 – 2,10 m – Poste 5 – Franco-néerlandais

Une nouvelle fois, le franco-néerlandais a vu son année pourrie par les blessures. Et, comme en 2012 alors qu’il jouait à Strasbourg, c’est un ligament croisé du genou qui a mis un terme à sa saison, alors qu’il avait commencé sur les chapeaux de roue : sur les 10 matchs qu’il a joués en Jeep Élite, il a réussi 14,4 pts (48,5 % aux tirs dont 34,6 % à trois-points), 4,1 rbds, 1,0 pd, 12,9 d’éval, le tout en seulement 22,2 mn. Et il a fait encore mieux le temps de 5 matchs de BCL (20,9 mn) : 17,0 pts (64,6 % aux tirs dont 50,0 % à trois-points), 2,4 rbds, 0,8 pd, 14,4 d’éval ! Arrêté depuis novembre, il est en phase de reprise, une reprise qui se passe sur de bonnes bases : sur trois matchs de prépa, il tourne à 14,0 pts à 42 % aux tirs et 46 % à trois-points (6/13). Et il a été le seul à surnager (avec Petr Cornélie) dans la débacle à Vitoria, scorant 18 pts à 5/13, dont 2/5 à trois-points. Lorsqu’il n’est pas blessé, l’international néerlandais reste un attaquant de fort calibre, adroit et disposant d’une belle vision du jeu. En revanche, il ne pèse pas beaucoup au rebond et manque de vitesse latérale en défense.

Photo : Élan Béarnais – Éric Traversié

Ousmane Drame – né le 15 décembre 1991 – 2,06 m – Poste 4-5 – Guinéen (Cotonou)

Passé le temps de 5 matchs dans le Béarn la saison dernière, le natif de Boston (Massachusetts) a tellement fait impression que Pau a tenu à le rapatrier pour cette saison après son escapade gravelinoise, où il s’est montré moins performant : 6,5 pts (37,5 % aux tirs dont 14,5 % à trois-points), 6,7 rbds, 1,0 pd, 10,0 d’éval en 6 matchs et 26,7 mn au BCM contre 8,2 pts (53,6 % aux tirs dont 66,7 % à trois-points !), 5,8 rbds, 0,6 pd, 10,6 d’éval en 5 matchs et 16,2 mn avec l’Élan Béarnais. Et Laurent Vila n’a pas oublié ses prestations en BCL : 10,0 pts (46,2 % aux tirs dont 25,0 % à trois-points), 10,0 rbds, 2,0 pds, 18,7 d’éval en 24,8 mn. Le bon air des Pyrénées semble donc lui convenir. Et son profil de pivot-rebondeur-défenseur est un parfait complément des qualités de Nicolas de Jong.

Photo : Élan Béarnais – Éric Traversié

Coach :

Laurent Vila – né le 26 septembre 1975 – Français

Pour la première fois depuis qu’il est entraîneur en chef de l’Élan Béarnais (en cours de saison 2017-18), Laurent Vila a connu un exercice négatif. Arrivé pour la première fois dans le Béarn en 1999 pour s’occuper des Espoirs, il y a passé toute sa carrière, excepté la période 2006-10 à Gravelines-Dunkerque et au Mans. Il aura à cœur de remettre Pau-Lacq-Orthez sur

Photo : Infinity Nine Media – Alexia Leduc

Assistant :

Jimmy Vérove (49 ans) Arnold Bouazza (30 ans)

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Qu’elles semblent loin, les grandes heures de l’Élan Béarnais… Après une saison des plus maussades, la première achevée avec un bilan négatif depuis 2014-15, Pau-Lacq-Orthez se doit de faire mieux pour faire honneur à son prestigieux blason. Le problème, c’est que son recrutement et la composition de son équipe sont loin d’apporter toutes les garanties d’un retour vers les sommets de la hiérarchie de la Jeep Élite.

Il n’y a pas à tortiller, l’Élan Béarnais a connu la saison passée l’un de ses plus mauvais exercices depuis bien longtemps. Finir 11e avec un bilan de 10 victoires pour 15 défaites n’est clairement pas dans les standards du club, il faut remonter à l’année 2014-15 (13e avec 13 v. – 21 d.) pour trouver trace d’une aussi mauvaise prestation. Plusieurs éléments se sont combinés pour faire du club béarnais la 9e défense du championnat (82,6 points encaissés) et, surtout, sa 16e attaque (78,8 points marqués). Pour Laurent Vila, le coach, « notre manque évident de cohésion ne nous a pas permis d’obtenir les résultats escomptés. » Ce qui est une évidence, mais ne masque pas le fait que le club a connu de nombreuses blessures dans son effectif (seuls deux joueurs ont participé à tous les matchs, Digué Diawara et Petr Cornélie) et, surtout, subi de nombreuses déceptions. La triplette de meneurs-arrières non-JFL Ronald Moore-Tyus McGee-Matt Mobley n’a pas convaincu, au point que le dernier nommé a été coupé au bout de 6 matchs et remplacé par un Justin Dentmon à peine plus performant. En outre, dans le contingent JFL, seul Nicolas de Jong a réellement donné satisfaction mais, gêné par diverses blessures, il n’a pu disputer que 10 rencontres. Quant aux autres, et à des degrés divers, ils n’ont pas répondu aux attentes, qu’il s’agisse de Petr Cornélie, de Léo Cavalière, de Digué Diawara, de Yohan Choupas ou de Thibault Daval-Braquet.

Ce qui fait que de l’effectif de la saison passée ne restent cette année que Digué Diawara, Petr Cornélie et Nicolas de Jong, en plus du jeune Gérald Ayayi. Pour les accompagner, l’Élan Béarnais a fait revenir au club l’enfant du pays Rémi Lesca ainsi que le pivot guinéen qui avait effectué une pige intéressante en cours de saison dernière, Ousmane Drame. Deux joueurs connaissant bien la Jeep Élite les accompagnent, Vincent « Vee » Sanford et Jérémy Leloup. Enfin, l’effectif est complété par le meneur Shannon Evans II, en provenance de Hongrie, où il a brillé.

Laurent Vila a tenté de créer un groupe composé de joueurs complémentaires, en tenant compte d’un budget diminué. Mais il est clair que cet effectif – qui ne comporte pour le moment que trois non-JFL – n’apporte guère de garanties. Shannon Evans peut-il passer le gap qui existe entre le faible championnat hongrois et la Jeep Élite ? Vee Sanford à l’arrière et Petr Cornélie sur le poste 4 ne se sentiront-ils pas un peu « seuls » ? Gérald Ayayi, Digué Diawara et ce même Petr Cornélie sauront-ils hausser leur niveau de jeu ?

Les quelques matchs de préparation disputés jusqu’à maintenant ne donnent guère d’indications dans un sens ou dans l’autre, que ce soit la large (+35) victoire face à un pensionnaire de NM1 (Dax-Gamarde) ou l’écrasante défaite (-64) face à Vitoria, formation de haut de tableau en Euroleague. Avec un groupe composé de neuf joueurs (dont un aspirant, Gérald Ayayi), Pau-Lacq-Orthez va avoir besoin que tous ses joueurs donnent le meilleur d’eux-même, voir plus, pour arriver à viser autre chose que le maintien. Mais même éviter la relégation ne va pas être chose aisée pour les Béarnais.

Salle : Palais des Sports (7 502 places)

Photo : Élan Béarnais – Éric Traversié

Président : Didier Rey (65 ans)

Partants : Léo Cavalière (Strasbourg), Yohan Choupas (Monaco), Thibault Daval-Braquet (Bourg-en-Bresse), Travis Leslie (Châlons-Reims), Cheikh Mbodj (Nishinomiya/JAP), Ronald Moore (Cibona Zagreb/CRO), Ekene Ibekwe (Champagne Basket), Tyrus McGee (Holon/ISR)

Arrivées : Shannon Evans (Atomeromu SE Paks/HON), Rémi Lesca (Boulazac), Vee Sanford (Limoges), Jérémy Leloup (Dijon), Ousmane Drame (Gravelines-Dunkerque)

Shannon Evans II – né le 19 juillet 1994 – 1,85 m – Poste 1 – Américain

Flop ou bonne pioche ? Difficile de savoir ce que le natif de Suffolk (Virginie) va pouvoir réaliser dans le championnat français, lui qui n’a jusqu’à maintenant connu que la NCAA (à Buffalo puis à Arizona State, pour 16,5 points, 3,1 rebonds et 3,5 passes lors de son année senior, en 2017-18) et la Hongrie (deux saisons à Atomeru SE Paks). Auteur d’une bonne première saison dans ce championnat de petit calibre

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