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Guide Ligue Féminine 2021-22 – Charnay : roulez jeunesse

Promues en Ligue Féminine il y a deux ans, les Pinkies furent en grand danger de relégation en première partie de saison dernière, avant d’entamer une belle remontée sous la houlette d’Olivia Epoupa, obtenant finalement la 9e place. L’intégralité de ses cadres étant reparties à l’intersaison, y comp

Promues en Ligue Féminine il y a deux ans, les Pinkies furent en grand danger de relégation en première partie de saison dernière, avant d’entamer une belle remontée sous la houlette d’Olivia Epoupa, obtenant finalement la 9e place. L’intégralité de ses cadres étant reparties à l’intersaison, y compris la meneuse des Bleues, Charnay tente le pari de la jeunesse pour reconstruire.

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Deux victoires et neuf défaites lors de la phase aller. Puis six succès sur les neuf derniers matches de la phase retour. Pour sa deuxième saison en élite – la première ayant été interrompue à la 10e place -, le club de Charnay-lès-Mâcon (7 500 habitants) a connu une saison à deux visages, le duo Lithard-Cowling laissant place au trio Epoupa-Simmons-Ruef pour une année civile 2021 beaucoup plus victorieuse conclue par une 9e place exaltante. Le momentum ? La prise de parole du président Jaillet devant ses joueuses le 18 février dernier à l’entraînement. Une première pour le coach Matthieu Chauvet depuis sa prise de fonctions en 2016. L’élément déclencheur qui a permis aux joueuses de retrouver de la confiance en fin de championnat, et de viser les playoffs jusqu’au bout.

Pas sûr que tout soit aussi rose pour les Pinkies en cette nouvelle saison. Elles gardent le même coach mais ont tout simplement perdu leurs huit meilleures joueuses à l’évaluation de la saison dernière, à débuter par l’internationale française Olivia Epoupa. Mais aussi, entre autres, les intérieures Vionise Pierre-Louis et Gabrielle Green et les arrières Meighan Simmons et Promise Amukamara. Coralie Chabrier et la jeune capitaine Prescillia Lezin sont les deux seules rescapées du groupe.

L’imbroglio Shay Colley

Un vide qui n’a pas été encore été comblé par le recrutement. Tout d’abord car la seule Américaine choisie, l’intérieure G’mrice Davis, n’a pas une grande expérience en Europe malgré un apport statistique intéressant en Pologne. Ensuite parce que les deux autres étrangères, la Sénégalaise Yacine Diop – qui n’a qu’une saison pro au compteur – et la Malienne Kankou Coulibaly, ont manqué une bonne partie de la préparation puisqu’elles disputent actuellement l’AfroBasket avec leur sélection nationale.

Et enfin, le clou du spectacle qui provient d’un communiqué datant du 8 septembre. « D’un commun accord, le club et Shay Colley ont décidé de mettre fin à leur collaboration. Les dirigeants du club précisent par ailleurs qu’ils sont à la recherche d’une remplaçante » Sous-entendu, la meneuse internationale canadienne a fait faux-bon aux Pinkies, qui comptaient sur elle depuis des mois, après seulement trois semaines de préparation (l’arrivée de Lexie Brown est officielle depuis le 18 septembre). Une déconvenue dont se seraient bien passés les dirigeants charnaysiens, qui en avaient déjà commis une première en prolongeant l’assistant Lucas Guignochau début avril… puis en annonçant son remplacement au profit de Théo Salomon, assistant vidéo en Jeep Élite au CSP Limoges la saison dernière, en juin.

Une seule joueuse de plus de 26 ans… pour le moment

Bien que prometteuses, les recrues françaises Johanna Muzet (Rhode Island, NCAA), revenue blessée du stage de Brno, Joanna Lauvergne (Toulouse, LF2), Maïa Hirsch (Roanne, NF1) et Inès Debroise (INSEP), toutes venues d’un autre championnat que la Ligue Féminine et âgées de moins de 26 ans, n’offrent pas plus de garanties à court terme. La seule Kankou Coulibaly, 31 ans, fait office de maman du groupe mais, rappelons-le, elle est encore au Cameroun pour l’AfroBasket. A contrario, Bourges dispose de 7 joueuses de 31 ans et plus…

C’est donc dans le flou le plus total que Charnay doit avancer, en réglant au plus vite son problème à la mène. Deux joueuses du centre de formation, Nathalie Desset et Antonella Alvarez, ont dépanné pendant la préparation mais la reprise s’annonce d’ores et déjà délicate, avec la réception de Villeneuve d’Ascq le 2 octobre puis un déplacement à Basket Landes le 9 octobre. Avec une autre date à noter, le 16 octobre, pour un duel contre le promu Angers, peut-être déjà essentiel en vue du maintien et d’éventuels playdowns pour les joueuses de Matthieu Chauvet.

Les changements de l’intersaison

Elles restent : Coralie Chabrier, Prescillia Lezin, Matthieu Chauvet (coach).

Elles arrivent : G’mrice Davis (Poznan, Pologne), Yacine Diop (Enisey, Russie), Kankou Coulibaly (Angers, LF2), Johanna Muzet (Rhode Island, NCAA), Joanna Lauvergne (Toulouse, LF2), Maïa Hirsch (Roanne, NF1), Inès Debroise (INSEP), Lexie Brown (WNBA).

Elles partent : Olivia Epoupa (Lattes-Montpellier), Vionise Pierre-Louis, Gabby Green, Promise Amukamara, Meighan Simmons, Sixtine Macquet (Landerneau), Romane Jeanneaux (Aulnoye, LF2), Jessica Mavambou (Reims, LF2), Marine Boithias (Reims, LF2), Shay Colley (transfert avorté).

Effectif 2021-22

Meneuses : Lexie Brown (1,75 m, 26 ans), Coralie Chabrier (1,69 m, 21 ans), Inès Debroise (1,68 m, 18 ans)
Arrières : Yacine Diop (1,78 m, 25 ans)
Ailières : Johanna Muzet (1,83 m, 24 ans), Prescillia Lezin (1,82 m, 23 ans)
Intérieures : Kankou Coulibaly (1,87 m, 31 ans), Maïa Hirsch (1,94 m, 17 ans)
Pivots : G’mrice Davis (1,89 m, 25 ans), Joanne Lauvergne (1,91 m, 25 ans)

Staff 2021-22

Entraîneur : Matthieu Chauvet (45 ans)
Assistant : Théo Salomon (28 ans)
Président : Jean-François Jaillet

Salle : Le Cosec (1 200 places)

Les joueuses

Le cinq majeur

Lexie Brown
26 ans – 1,75 m

Elle remplace l’internationale canadienne Shay Colley. Au college (Maryland et Duke), Lexie Brown était réputée pour ses qualités défensives. Elle a fait carrière depuis en WNBA, dans trois franchises (Connecticut, Minnesota et Chicago), mais ses statistiques ont fondues cet été avec 1,8 points en moyenne pour 9 minutes en 16 matches. Elle a par ailleurs joué à Györ, en Hongrie (2018-19). Elle est la fille de l’ancien NBAer Dee Brown, vainqueur du Slam Dunk Contest de la NBA en 1991, et qui a été ensuite coach en WNBA.

Yacine Diop
Née le 8 octobre 1995 (25 ans) – 1,78 m – Poste 2-3 – Sénégalaise

Stats Russie 2020-21 : 5,9 points à 50,0 % aux tirs (dont 37,5 % à 3-points), 3,1 rebonds, 1,2 passe et 0,7 interception pour 4,3 d’évaluation en 15 minutes (18 matches)

Formée aux Etats-Unis et non-draftée à sa sortie de la fac de Louisville, Yacine Diop est passée pro seulement la saison passée du côté d’Enisey, en Russie. Capable d’évoluer sur les postes 2 et 3, la native de Dakar a été louée pour son sérieux et son professionnalisme en Russie. MVP de l’AfroBasket U18 qu’elle a remporté avec le Sénégal en 2012, elle est désormais internationale sénégalaise et a remporté la médaille d’argent au championnat d’Afrique 2019. Assurément l’une des leaders du groupe.

Johanna Muzet
Née le 8 juillet 1997 (24 ans) – 1,83 m – Poste 3-2 – Française

Stats NCAA 2020-21 : 8,9 points à 45,5 % aux tirs, 8,3 rebonds, 3,1 passes décisives et 1,8 interception en 34 minutes (19 matches)

Passée par le centre de formation de l’ASVEL entre 2014 et 2016 (4 matches en LFB), c’est une Rhodanienne pur souche qui arrive chez les Pinkies. La native de Vénissieux vient de passer les cinq dernières années à l’université américaine, entre Washington State et Rhode Island. Là-bas, elle a réalisé une dernière saison historique avec sa fac en NCAA aux côtés des Frenchies Haby Niang, Emmanuelle Tahane, Marie-Paule Foppossi et Mayé Touré. L’internationale française chez les jeunes – championnat du monde U17, Euro U20 – a déjà côtoyé Prescillia Lezin. Elle a aussi participé au World Tour de 3×3 en 2019 et se dit « prête » à enfin passer professionnelle.

Kankou Coulibaly
Née le 11 avril 1990 (31 ans) – 1,87 m – Poste 4 – Malienne

Stats LF2 2020-21 : 13,5 points, 7,3 rebonds, 1,1 passe, 1,8 interception pour 15,3 d’évaluation en 25 minutes (21 matches)

La saison dernière, Kankou Coulibaly a grandement contribué au titre de LF2 avec Angers en terminant meilleure marqueuse, deuxième rebondeuse et meilleure évaluation de son équipe (top 5 du championnat). Passée par la Tunisie, le Sénégal et le Portugal, la native de Bamako s’était fait connaître en Ligue Féminine lors de la saison 2019-2020, du côté de Saint-Amand (8,1 points, 5,6 rebonds en 24 minutes). Elle fait désormais partie des têtes bien connues de l’Hexagone. L’Internationale malienne a remporté à deux reprises la médaille de bronze à l’AfroBasket en 2017 et 2019 et participe en ce moment-même à l’édition 2021 au Cameroun.

G’mrice Davis
Née le 14 juin 1996 (25 ans) – 1,89 m – Poste 5-4 – Américaine

Stats Pologne 2020-21 : 12,7 points à 50,2 % aux tirs, 8,6 rebonds, 1,8 interception et 0,5 contre pour 15,0 d’évaluation en 29 minutes (21 matches)

Sortie de l’université de Fordham aux Etats-Unis (NCAA) après avoir raflé le titre de meilleure joueuse défensive de l’année, G’mrice Davis arrive en provenance du championnat polonais après avoir joué en Grèce, en Australie et en Israël. Sous les couleurs du club de Poznan, l’intérieure US a obtenu un rendement efficace, montrant notamment sa mobilité et sa capacité à prendre des rebonds. Son péché mignon ? Les pertes de balles, près de 3,3 en seulement 29 minutes. Elle aura la lourde tâche de faire oublier Vionise Pierre-Louis à Charnay.

Les remplaçantes

Inès Debroise
Née le 17 septembre 2003 (18 ans) – 1,68 m – Poste 1 – Française

Stats LF2 2020-21 : 5,1 points à 35,2 % aux tirs, 3,2 passes, 1,9 rebond et 1,5 interception pour 4,3 d’évaluation en 21 minutes (17 matches)

Après un cursus de trois ans à l’INSEP, Inès Debroise a choisi de lancer sa carrière professionnelle à Charnay. Internationale U16 en 2019, elle sort de l’Euro Challengers U18 à Heraklion, en Grèce – aux côtés de Maïa Hirsch (lire ci-dessous) – où les Bleuettes ont cartonné en ne concédant aucune défaite (6,0 points, 3,6 passes et 3,0 interceptions pour 9,0 d’évaluation en 18 minutes). En LF2, cette bonne passeuse et défenseuse agressive est progressivement montée en puissance. Joueuse à fort potentiel.

Coralie Chabrier
Née le 28 avril 2000 (21 ans) – 1,69 m – Poste 1-2 – Française

Stats LFB 2020-21 : 3,8 points à 29,0 % aux tirs, 1,3 passe et 0,4 interception pour 1,3 d’évaluation en 17 minutes (22 matches)

Egalement passée par le centre de formation de l’ASVEL, Coralie Chabrier vient de conclure sa première saison complète en Ligue Féminine. Énergique et enthousiaste, la prometteuse championne de France Espoirs 2018 et 2019 manque encore de consistance et d’adresse pour briller en LFB. Appréciée par Matthieu Chauvet, la native de Montbrison a prolongé une deuxième année en Saône-et-Loire.

Prescillia Lezin
Née le 29 octobre 1997 (23 ans) – 1,82 m – Poste 3 – Française

Stats LFB 2020-21 : 3,6 points à 28,9 % aux tirs, 3,7 rebonds, 1,2 passe et 0,8 interception pour 4,4 d’évaluation en 24 minutes (22 matches)

Nommée capitaine à la mi-saison après le départ de Pauline Lithard à seulement 23 ans, Prescillia Lezin a rempilé pour une quatrième saison avec Charnay. Joueuse de l’ombre dont l’impact ne se lit pas dans les statistiques, cette ailière réputée pour sa défense et son état d’esprit a été décalée du poste 4 au 3 durant les années précédentes, et cela a plutôt bien fonctionné. Formée à Lyon – sa ville natale – où elle fut capitaine des Espoirs, cette altruiste par nature continuera d’apporter son leadership à un groupe jeune et dont elle est déjà une cadre.

Maïa Hirsch
Née le 13 novembre 2003 (17 ans) – 1,94 m – Poste 4-3-5 – Française

Stats NF1 2020-21 : 10,8 points à 66,7 % aux tirs, 6,2 rebonds, 0,8 contre et 0,6 interception pour 11,4 d’évaluation en 21 minutes (5 matches)

Fille de Cynthia (ex-joueuse) et Olivier Hirsch (ex-coach de Bourges), Maïa Hirsch est assurément l’un des prospects français de premier plan. Passée par l’INSEP, la jeune joueuse évoluait cette saison en NF1 avec Roanne sous les ordres de son père mais n’a joué que 5 matches (Covid et cheville). Joueuse majeure de l’équipe de France U16 à l’Euro 2019, elle a récidivé cet été en étant l’une des joueuses les plus en vue de l’Euro Challengers U18 (10,8 points, 6,2 rebonds, 0,8 contre pour 13,2 d’évaluation en 21 minutes). Très mobile pour sa taille, dotée de bons fondamentaux et polyvalente, elle va découvrir la LFB à Charnay.

Joanne Lauvergne
Née le 29 mars 1996 (25 ans) – 1,91 m – Poste 5-4 – Française

Stats LF2 2020-21 : 7,5 points à 56,5 % aux tirs, 4,3 rebonds et 0,5 interception pour 7,6 d’évaluation en 19 minutes (13 matches)

Son nom vous dit sûrement quelques chose car son père, Stéphane, qui a joué en Pro A de 1986 à 2000, et son frère, Joffrey, qui évolue au Zalgiris Kaunas, sont internationaux français. Formée au centre de formation de Bourges, la native de Saint-Germain-en-Laye est passée depuis par Le Havre, Angers, Calais puis Toulouse, où elle était remplaçante en LF2 l’an dernier. La poste 5-4 apportera du physique et de la polyvalence dans la rotation. « Elle a encore des choses à apprendre mais c’est une joueuse avec du potentiel, qu’on va essayer d’amener vers le haut niveau », accorde son coach Matthieu Chauvet.

Le coach

Matthieu Chauvet
Né le 1er juin 1976 (45 ans) – Français

Coach de l’année 2013 en Ligue Féminine avec Toulouse, Matthieu Chauvet s’était retrouvé sans poste pendant trois ans avant de rebondir à Charnay en 2016. Il a fait monter le CBBS en Ligue Féminine et a réussi un bel exercice la saison dernière (9e, 8-14). L’entraîneur tourangeau a prolongé son contrat d’un an en Saône-et-Loire et aura un nouvel assistant à sa disposition, Théo Salomon (28 ans), assistant vidéo en Jeep Élite au CSP Limoges la saison dernière et assistant en LF2 à La Tronche Meylan la saison d’avant.

La citation
« On gagne correctement sa vie dans le basket féminin mais ça n’a rien à voir avec le masculin et c’est bien dommage car le travail est identique. Bien sûr, les budgets, les partenariats sont bien moindres dans le basket féminin. Les salaires de certains entraîneurs garçons peuvent faire envie, mais on n’est pas malheureux. Plus que gagner de l’argent, le plus important est de faire un métier qui est une passion. » – Matthieu Chauvet

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Deux victoires et neuf défaites lors de la phase aller. Puis six succès sur les neuf derniers matches de la phase retour. Pour sa deuxième saison en élite – la première ayant été interrompue à la 10e place -, le club de Charnay-lès-Mâcon (7 500 habitants) a connu une saison à deux visages, le duo Lithard-Cowling laissant place au trio Epoupa-Simmons-Ruef pour une année civile 2021 beaucoup plus victorieuse conclue par une 9e place exaltante. Le momentum ? La prise de parole du président Jaillet devant ses joueuses le 18 février dernier à l’entraînement. Une première pour le coach Matthieu Chauvet depuis sa prise de fonctions en 2016. L’élément déclencheur qui a permis aux joueuses de retrouver de la confiance en fin de championnat, et de viser les playoffs jusqu’au bout.

Pas sûr que tout soit aussi rose pour les Pinkies en cette nouvelle saison. Elles gardent le même coach mais ont tout simplement perdu leurs huit meilleures joueuses à l’évaluation de la saison dernière, à débuter par l’internationale française Olivia Epoupa. Mais aussi, entre autres, les intérieures Vionise Pierre-Louis et Gabrielle Green et les arrières Meighan Simmons et Promise Amukamara. Coralie Chabrier et la jeune capitaine Prescillia Lezin sont les deux seules rescapées du groupe.

L’imbroglio Shay Colley

Un vide qui n’a pas été encore été comblé par le recrutement. Tout d’abord car la seule Américaine choisie, l’intérieure G’mrice Davis, n’a pas une grande expérience en Europe malgré un apport statistique intéressant en Pologne. Ensuite parce que les deux autres étrangères, la Sénégalaise Yacine Diop – qui n’a qu’une saison pro au compteur – et la Malienne Kankou Coulibaly, ont manqué une bonne partie de la préparation puisqu’elles disputent actuellement l’AfroBasket avec leur sélection nationale.

Et enfin, le clou du spectacle qui provient d’un communiqué datant du 8 septembre. « D’un commun accord, le club et Shay Colley ont décidé de mettre fin à leur collaboration. Les dirigeants du club précisent par ailleurs qu’ils sont à la recherche d’une remplaçante.» Sous-entendu, la meneuse internationale canadienne a fait faux-bon aux Pinkies, qui comptaient sur elle depuis des mois, après seulement trois semaines de préparation. Une déconvenue dont se seraient bien passés les dirigeants charnaysiens, qui en avaient déjà commis une première en prolongeant l’assistant Lucas Guignochau début avril… puis en annonçant son remplacement au profit de Théo Salomon, assistant vidéo en Jeep Élite au CSP Limoges la saison dernière, en juin.

Une seule joueuse de plus de 26 ans… pour le moment

Bien que prometteuses, les recrues françaises Johanna Muzet (Rhode Island, NCAA), revenue blessée du stage de Brno, Joanna Lauvergne (Toulouse, LF2), Maïa Hirsch (Roanne, NF1) et Inès Debroise (INSEP), toutes venues d’un autre championnat que la Ligue Féminine et âgées de moins de 26 ans, n’offrent pas plus de garanties à court terme…

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Photo : CBBS

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