Jean-Matthieu Delacourt, le président de l'ASVEL Féminin Villeurbanne, équipe de Nationale 1, a tonné dans les colonnes du Progrès.
« Il n’y a pas deux Asvel. Tony Parker est le propriétaire de l’Asvel hommes. L’Asvel femmes, c’est nous. La marque Asvel féminin m’appartient. Ils (LDLC Asvel Féminin) sont subventionnés par la ville de Lyon et n’ont rien de Villeurbanne, ni de l’Asvel. Ils usurpent notre identité alors qu’ils n’ont pas les droits. » Il ajoute : « Le club LDLC Asvel féminin a les droits sportifs du FC Lyon, joue à Lyon, n’a rien à voir avec Villeurbanne et c’est illisible pour tout le monde. Certains peuvent penser que nous sommes le même club, ce qui n’est pas le cas. J’ai prévenu le président de la Fédération, rien n’a été fait pour le moment parce que nous avons d’autres préoccupations. On verra ce que l’on fera, mais c’est problématique, » insiste-t-il.
Pour ajouter à la confusion, vue de l'extérieur, le coach de l'ASVEL est Guy Prat, qui fut l'adjoint de Valéry Demory à... l'ASVEL, l'autre, celui de Tony Parker.
Un autre dossier est sur le feu à l'ASVEL (on parle donc de l'ASVEL Féminin Villeurbanne) : la manager général Virginie Kevorkian a été licenciée pour faute grave et le contentieux se règlera sans doute aux Prud'hommes.