Selon Matthieu Marot, journaliste au Populaire du Centre, Ilias Kantzouris a obtenu son bon de sortie du CSP moyennant une somme comprise entre 40 et 50 000 euros. Visiblement, le coach grec ne se sentait plus à l'aise dans un club qui est agité par des problèmes financiers et de management au point de s'être fait sanctionner de deux victoires par la DNCCG.
"C'est un grand défi, dans 95% des changements d'entraîneur, les choses se passent mal, mais ici la situation est différente et je veux continuer à faire du bon travail. L'Hapoël Jérusalem est actuellement le projet numéro 1 en Europe. Nous allons tout donner chaque jour. Je veux faire de mon mieux chaque jour. Je serais un menteur si je ne disais pas que l'équipe a des objectifs élevés, mais nous devrions y aller au jour le jour. Je pense que l’équipe a une très bonne structure," a t-il commencé par dire."
Evidemment, c'est toujours spécial de prendre un travail dans un pays en guerre, mais Illias Kantzouris affirme ne pas être perturbé par la situation géopolitique quand il explique les raisons qui l'ont poussé à quitter la France pour Israël.
"Je crois que c'est une combinaison de plusieurs choses. Je suis venu ici plusieurs fois en tant qu'adversaire et c'est une équipe spéciale. Je ne vais pas cacher qu'il y avait une situation difficile à Limoges. Je n'ai pas peur de la guerre. Je suis vraiment excité de travailler avec ces joueurs. J'ai joué ici 3 ou 4 fois, le souvenir numéro 1, ce sont les fans, je n'ai pas pu dormir normalement pendant 2-3 jours après ça. Je suis heureux qu'ils soient de notre côté. Je suis dur et exigeant, c'est comme ça, je le sais, mais en même temps je crois que l'atmosphère humaine est importante. Ce que je vois de loin est bien, l'équipe de basket semble en bonne santé, c'est quelque chose de très intéressant."
