Iliana Rupert (1,93m, 19 ans) est née à Sèvres, a passé une partie de son enfance à Pau, a transité par l’INSEP, porte les couleurs tango de Bourges, mais Le Maine Libre la considère aussi comme Sarthoise sachant qu’elle a été formée en partie à Coulaines et que sa maman est installée dans le département. Elle est annoncée dans le top 10 et même peut-être dans le top 5 de la prochaine draft WNBA et dans le quotidien sarthois, elle fait savoir qu’elle a l’intention de mener une carrière à multiples facettes si une franchise américaine fait appel à elle :
« Oui, ça peut paraître contraignant pour certaines, mais moi je trouve ça incroyable. Pendant l’année, on peut jouer en Euroleague, puis l’été partir aux Etats-Unis. On n’a pas besoin de choisir. Ca fait de lourdes charges de travail, il faut faire des concessions et des sacrifices, mais je trouve que c’est un plus car on peut affronter les meilleures sur une longue période. C’est ça que je recherche ! Il faut être davantage vigilant et à l’écoute de son corps. »
Iliana Rupert prend exemple sur la réussite d’une de ses équipières en équipe de France :
« Les filles qui y sont allées ne regrettent pas. Sandrine Gruda en est l’exemple parfait, elle a réussi à tout enchaîner pendant six ans et elle a remporté le titre WNBA (NDLR: avec les Los Angeles Sparks en 2016), ça donne envie ! Et elle est toujours au top niveau, donc ça montre bien qu’il est possible de faire une carrière si dense. »
Photo: FIBA