Alors qu’il est ultra-rentable (6.3 pts de moyenne en 8 minutes), Ali Traoré n’est pas entré en jeu, lundi soir, face aux Serbes.
Mais l’intérieur de l’Equipe de France (a.k.a @bomaye12 sur Twitter, ou le « tapir atrophié » pour les intimes) se tient prêt pour les prochains matches, et c’est cet esprit de sacrifice présent chez les Bleus qui fait leur force jusqu’à présent.
Objectif contre la Turquie : l’emporter pour se qualifier en quart de finale. Côté Français, « un petit sentiment de revanche » anime le groupe puisque c’est la Turquie qui avait éliminé la France en huitième de finale du Mondial 2010.
Comment abordez-vous ce deuxième tour ?
Il nous faut une victoire et on y est (en quart de finale). Donc faut bien gérer la chose. On va essayer de tout donner pour l’avoir dès demain (mercredi). Après si ça ne se passe pas comme ça, il ne faut pas paniquer, il restera encore deux autres matches, même si ce ne sont pas les plus simples.
La Turquie, ce n’est pas un bon souvenir puisqu’elle vous avait éliminés au Mondial. Est-ce que vous avez une motivation particulière ?
Oui, bien sûr. Il y a un petit sentiment de revanche parce que la Turquie nous avait quand même bien éliminés l’année dernière au championnat du monde, donc forcément, là maintenant, on prend ce match comme un huitième de finale.
Le fait que les Turcs ne jouent pas à domicile, ça peut vous aider ?
Je pense que ça va changer beaucoup de choses parce que ce n’est pas la même équipe à ce niveau-là que l’année dernière. À Istanbul, ils étaient en mission et voulaient faire quelque chose. Mais c’est toujours une très bonne équipe qu’il va falloir bien gérer.
Vous aussi vous n’avez pas la même équipe ?
Exactement. On a une équipe beaucoup plus forte collectivement et mentalement. C’est la force du groupe et je pense que ça peut le faire.
Justement, sur les deux derniers matches, tous les joueurs ont montré qu’ils étaient importants et qu’ils étaient prêts à se sacrifier pour le groupe. C’est ça qui peut faire la différence ?
On est vraiment très soudé. Ça se voit en dehors du terrain, on est vraiment très amis et on rigole beaucoup, et ça se voit sur le terrain. Il n’y a pas de miracle. C’est vrai qu’on avait tiré la sonnette d’alarme au début de l’Euro sur le fait que les joueurs du banc n’étaient pas très performants. Le message a été entendu, il me semble, et on est là. On apporte notre écot dans le seul but d’amener la France le plus haut possible.
Ça se voit aussi dans les rotations à l’intérieur, et hélas pour vous, vous n’avez pas du tout joué contre la Serbie.
Vincent juge en fonction des matches quel joueur peut apporter le plus. Nous, on se plie à son jugement, même si des fois on aimerait jouer. Mais à l’heure qu’il est, il n’y a que l’intérêt de l’équipe de France qui prime. Donc personnellement, je me tiens prêt pour le prochain match.